Contes mood de Noël, à travers les yeux d'enfant de notre mood family

Qui a caché les lutins? Histoire d'une nuit pas comme les autres... un 25 décembre...

Notre lutin, à minuit, regardait la pleine lune qui jouait à cache cache avec les nuages. Il était fatigué, mais espérait tant pouvoir voir le traineau passer devant cette magnifique lune brillante qui illuminait la nuit. Emmitouflé dans une doudoune de plumes, ses chaussettes pingouins favorites aux pieds, un bonnet à pompon bleu et blanc qu’il a ressorti pour l’occasion, il s’était installé sur son balcon pour veiller jusqu’au passage du traineau, mais ses pensées commençaient à s’évader. 

Il se retrouve alors dans l’atelier, où il règne un calme qui lui donne froid dans le dos. Où sont donc passés les lutins ? Il regarde vers l’atelier et il lui semble voir une ombre verte, poilue disparaitre derrière les machines. Plus un lutin, et pourtant les plans de travail sont encore remplis de trésors. Jamais les lutins ne laissent leur place dans un tel bazar, mais qu’est-il arrivé? Il arrive vers l’atelier de la sertisseur et là, catastrophe, plus aucun outil, plus rien, enfin si, il découvre des tas de poils verts partout. C’est absurde, qu’est-ce que ces poils affreux peuvent bien faire là ? Et où sont les outils ? 

Il arrive au bureau, et là, il est pris de vertige. Il ne reste rien, plus de tasse à café, les carnets de contes, les écouteurs pour la musique, même les affaires des lutins ont disparu. Il ouvre la porte là où se trouve toute l’histoire de mood, des milliers d’addons sont normalement entreposés, après avoir été pris en photos par nos lutins. Et là, plus rien… A part un bazar pas possible. Pour une raison étrange, il découvre un amas de brosses à dent toutes vertes, des éponges qui… bougent… brrrr, horrible.

A nouveau, il voit une ombre verte s’eclipser vers la porte du moodstore… Il s’approche et ouvre la porte. A cet instant, un immense tas de papier se dresse devant lui, lui barrant le passage. Mais qu’est-ce que c’est que tous ces papiers ??? Avant même qu’il puisse réagir, le tas se renverse sur lui et il se retrouve enseveli. Il peine à respirer. Il essaie tant bien que mal de s’extraire, appel à l’aide, et il entend un ricanement. Il devine, entre deux feuilles, un bonhomme poilu, vert… et il comprend. C’est ce foutu Grinche qui est donc à nouveau revenu!!! Il a fait disparaitre les lutins ?!!! Mais nooooon, mais alors et la tournée ? Et tout ce bazar, comment vont-ils faire? 

Il a de plus en plus froid, mais il entend cette petite musique métallique, féérique… Et tout à coup, il entend une voix chaleureuse, crier Ho Ho Ho, et des clochettes… Il ouvre les yeux, juste à temps pour voir le traineau passer devant la lune.

Il s’était assoupi, ce n’était qu’un mauvais rêve ! 

Il se retourne, et vois, à l’intérieur, toute une troupe de lutins qui, le sourire dans les yeux, regardent eux aussi le traineau, émerveillés.

Notre lutin rentre, et les réunis tous, il ouvre les bras et les serre très fort. Ils sont toujours là, merci les lutins, reposez vous maintenant, et laisser le traineau faire sa tournée.

Il se retourne et appuie sur le gros bouton doré, pour laisser le temps au traineau de faire sa tournée. Et au petit matin, il remettra le temps en route.

 

Le Grinche ne volera pas Noël, pas cette année non. Ce n'était qu'un mauvais rêve. 

Joyeux Noël à vous 💚

Petite porte numéro 24 : dans la lumière de cristal  

Un grand livre, qui chaque année s’ouvre le 1er décembre, va bientôt se refermer à nouveau. Ce grand livre, il est écrit par nos lutins, certains qui passent juste un soir de décembre, d’autres un peu plus souvent prennent la plume. 

Les soirs de l’Avent, ce sont des instants où tout est permis. Où on peut dévoiler des rêves, des idées, des histoires qui à d’autres moments, on n’oserait pas tant partager. 

Car ils sont écrit « en temps réel », car ils sont écrit avec ces mots qui s’enchainent spontanément, car ces histoires s’écrivent un peu « comme ça », car ces contes là, sont juste arrivés là un soir, par hasard. 

Notre lutin ce soir vous raconte un souvenir, celui d’une lutine, qui aime les boules de cristal, mais, au fil du temps, cette lutine a appris qu’elle ne pouvait y lire l’avenir. Elle a beau se surnommer Irma, elle ne peut pas deviner ce qui peut arriver. Elle a juste compris qu’elle peut, un peu, souvent, grâce à cette jolie boule de cristal, guider, faire que le chemin s’éclaire, et viser la lune, car au moins, si elle n’y arrive pas, au moins elle se retrouvera dans les étoiles, comme l’a dit St-Exupéry.

Cette petite lutine, elle aime voir des sourires, elle veut faire que les rêves de chacun se réalisent. Elle a envie que Noël soit surtout là pour la magie, pour que ces rêves qui semblent impossibles se réalisent, pour faire vivre cette énergie qui rend possible ce qui semble irréel à d’autres instants. 

Alors elle a trouvé cette boule de verre, pas n’importe laquelle. C’est une boule en cristal, qui, à la lumière des étoiles, concentre leur lumière et donne un éclat aussi fort que l’étoile du Berger. Elle, elle ne souhaite qu’une chose, aider les lutins à déposer plus facilement les trésors dans le traineau, aider à ce que le traineau décolle facilement, en éclairant les embuches, les obstacles qui peuvent se dresser là où on les attend le moins. Elle, elle aime voir le traineau voler devant la jolie lune, au dessus du village. Elle, elle aime entendre aussi, le lendemain, les rires des enfants, en découvrant les trésors. Elle, c’est juste une lutine qui aime voir des rêves se réaliser. Et aider un peu, comme elle peut.

Si vous aussi, ce soir, vous avez envie d’aider ces rêves à se réaliser, déposez juste une petite bougie à la fenêtre, ou peut être une guirlande, ou simplement une lumière douce à l’entrée, juste pour aider, un peu, nos magiciens du grand Soir.

Ce soir, Elle a juste envie de vous inviter à regarder le ciel un instant, et même si vous ne croyez pas au Père Noël, Elle vous invite à croire en vos rêves, à les laisser se réaliser.

Petite porte numéro 23 : mystère d'une lumière nacrée 

On retrouve notre vieux lutin, ce soir, accoudé au bord de fenêtre, à regarder les flocons tomber. Il regarde au loin les sapins, et devine le vent qui se faufile entre les branches, qui fait voltiger les fines couches de neige déposées sur les épines. Ce qui l’intrigue, c’est que le souffle de vent semble nacré, comme si il entrainait de la poussière brillante, ou des paillettes…

Il décide alors d’aller voir. Notre vieux lutin pourtant n’aime pas trop le froid, et ses vieux os lui font souffrir lorsque le vent le glace. Pourtant, il est comme attiré irrésistiblement par ce souffle, par ces tourbillons scintillants.

Bien emmitouflé dans son manteau, des grosses bottes poilues aux pieds, un bonnet à pompon qui recouvre ses oreilles pointues, il s’élance vers les arbres.

Ce qu’il n’avait pas pu deviner derrière sa fenêtre, c’est la douce musique, presque métallique qui accompagnait ce bal exceptionnel. Maintenant tout près des arbres, il découvre que ce n’est ni de la neige, ni des paillettes, mais des petits papillons aux ailes nacrées qui virevoltaient par milliers tout autour des arbres, au rythme de cette musique envoutante. Ils tourbillonnent, s’enroulent, se déroulent, comme une troupe de danseurs de ballet. Le spectacle est éblouissant, irrésistible, notre lutin n’arrive plus à le quitter des yeux, par tant d’éclat, d’harmonie, de féérie.

Mais d’où peuvent bien venir ces papillons nacrés et pourquoi sont-ils là ce soir, se demande le vieux lutin, qui n’avait jamais rien vu d’aussi beau. 

Notre lutin s’approche encore, et entre dans la forêt sombre. Il suit le bal des papillons nacrés… Le crissement de ses pas dans la neige se fond à la musique scintillante du vol des papillons. Il découvre alors, entre les arbres, que les papillons se concentrent maintenant en un cercle, ou plutôt comme une spirale sans fin, et dégage une lumière si vive qu’il doit plisser les yeux.

Bien sûr, il se rappelle maintenant….. Les papillons nacrés se réunissent une fois de l’an, la nuit qui suit le solstice d’hiver, pour créer ce tourbillon de lumière, réveiller la nature et fêter la lumière qui va à nouveau peu à peu revenir sur les plaines du Nord.

Regardez dehors, peut être que vous aussi vous verrez ces tourbillons nacrés...

Votre lutin, émerveillé par les jeux de lumière de ce 23 décembre

Petite porte numéro 22 : Le petit bonheur d'un soir 

Ce soir, notre lutin ouvre une jolie enveloppe. A l'intérieur se trouve une jolie feuille de papier, vieilli par le temps. On voit qu'elle a déjà été dépliée, repliée, comme un joli souvenir qu'on garde précieusement en souvenir de....

C'est l'histoire d'un petit lutin, que notre lutin favori avait rencontré il y a.... fort longtemps, un vieux lutin qui comptait beaucoup pour lui. Voici son histoire.

Notre cher lutin avait eu l'idée, un soir, de rendre visite à ce petit lutin ingénieur, celui qui parle avec des mots dont lui seul connait le sens, et qui a toujours une idée brillante derrière la tête.. En vrai hein, elle brille tout doucement cachée derrière sa nuque.
Lorsqu'il le rencontra, notre cher lutin découvrit enfin le secret du traîneau du Père Noël... Le secret? Oui, il pu enfin répondre à la question.. Comment fait-il pour transporter tous ces immenses cadeaux autour de la planète, en volant par-ci par-là dans les airs, sans jamais en perdre un seul...enfin presque ?
Le lutin ingénieur, affairé à son affaire, fabriquait ses fameuses boîtes, celles utilisées par la troupe de lutins qui emballent les cadeaux.
Combien de fois sont-ils devenus d'un coup tout grognons en voyant un violoncelle à envoyer sous le sapin, ou même une fois un bateau, pour de vrai !
Le lutin ingénieur créée, plie, soupoudre, et de deux en trois dessins et formules, arrive pour chaque cadeau à créer LA boîte qui réduira le cadeau dans le format parfait du traîneau, et dès que le Père Noël les pose dans sa hotte, les cadeaux se réduisent pour passer dans la cheminée.


Faut-il préciser qu'un bateau qui se ré-agrandit dans le salon, en effet il aurait fallu prévoir, mais bon, il semblerait que le jeune homme ne croyait plus au Père Noël, c'est pas malin. Au moins lui, il aura eu la preuve de son existence...
Pour revenir à notre fameux lutin ingénieur, affairé et trop concentré pour se rendre compte de la présence de notre cher lutin, était en train de créer la boîte pour la fameuse boule surprise remplie de cadeaux multicolores mood. Cette boule brillait et tournait toute seule, on aurait dit qu'elle dansait, s'amusait qu'on la regarde, avec des petites plumes qui la chatouillent de l'intérieur.
Le lutin ingénieur termine la boîte, et juste avant de mettre la boule surprise à l'intérieur, lui dit : jolie boule surprise, tu vas émerveiller à nouveau, et la surprise sera belle !
La jolie boule surprise tourne sur elle-même plusieurs fois comme si elle dansait, toute contente de bientôt pouvoir rendre quelqu'un heureux.
Le lutin ingénieur ferme la boîte, l'entoure d'un joli ruban et passe à la prochaine boîte à créer.
Notre cher lutin repart doucement, avec encore le sourire de penser à la surprise de la jolie boule mood qui se réjouit d'arriver à destination.

Et ainsi de suite, le lutin ingérieur créée, imagine, et rend possible ce qui peut sembler impossible, permettre que chaque cadeau arrive à destination.

Et le soir de Noël, le lutin ingénieur se promène alors seul, dans les rues, et découvre à travers les jolies fenêtres illuminées, tout ces cadeaux qui sont maintenant bien au chaud, au pied du sapin, ou près de la cheminée, à attendre le réveil des enfants.

Toutes ces jolies fenêtres illuminées, c'est le plus beau moment que notre lutin ingénieur s'offre chaque année, tellement il aime voir ces lumières plein de joie à travers le monde.

Notre vieux lutin referme cette petite feuille encore une fois, en repensant à cette si belle rencontre. Il espère que ce joli lutin ingérieur sourit encore, aujourd'hui, en regardant celles et ceux qui ne croient pas au Père Noël, découvrir des cadeaux extraordinaires au pied de la cheminée.

 

Petite porte numéro 21 : un secret bien gardé 💫

Il y a quelques jours, notre vieux lutin vous racontait son périple jusqu’à l’atelier, et il nous avait laissé dans le mystère…. Vous vous en rappelez ? En arrivant devant la porte de l’atelier, il avait découvert une bague cachée dans la neige… Qu’est-ce que cette bague pouvait bien faire là, dans la neige? Il avait parlé d’une histoire de fée, mais n’en avait dit plus…

Ce soir, notre fée a alors pris la plume de notre vieux lutin, et elle commença à écrire …

Ce soir là, de gros flocons tombaient et recouvraient les alentours du village d’une épaisse couche de neige. Il faisait déjà nuit, et notre fée avait rendez vous avec son amoureux… qui l’attendait dans un si joli traineau, juste devant la hutte aux fées. A son doigt, la fée avait glissé une des plus belles bagues de sa collection. Sa bague, elle y avait délicatement déposé de minuscules étoiles du ciel, qu’elle avait capturées un soir d’été, et conservées dans un écrin d’or gris. Pour accompagner cette merveille, elle avait délicatement déposé comme une guirlande de pierres précieuses, provenant d’une paroi de diamants dont seule Elle et les lutins connaissaient l’existence, à quelques kilomètres de là. Ils les avaient taillés, et sertis l’un après l’autre, avec précaution, tenu par des griffes de métal, permettant à la lumière de se faufiler dans les cristaux et leur donner cet éclat sublime, même lorsque la lumière du soir devient si douce qu’on devine à peine les contours de la bague.

Ce soir, notre fée voulait faire une surprise à son chéri. Elle avait confectionné une splendide guirlande, créée de boules décorées et de flocons de neige, l’éclat et les teintes de la guirlande variaient selon la lumière, selon les mouvements, au gré du vent, elle semblait presque valser au rythme des chants de Noël qui se devinaient au loin.

Revenons à l’histoire de notre fée…. Arrivée près du joli traineau, elle voulu retirer la neige tout autour, avant de s’élancer sur la neige encore fraiche. La tempête s’était levée et elle n’aimait pas du tout ce froid, ni la neige dans les yeux, dans les cheveux, brrr notre fée, elle aimait juste regarder la neige tomber, bien au chaud près du feu, à travers les carreaux des fenêtres…

Après quelques minutes à se battre avec la couche de neige, elle prend place et…. Catastrophe, elle ne voit plus sa bague. Entre rage, tristesse, peur, notre fée cherche partout, dans le froid, la neige, le vent, et finalement, la boule au ventre, elle doit se résigner… Impossible cette nuit de trouver sa jolie bague… Alors elle lance un appel aux lutins… « petits lutins, cette nuit, demain, aider moi à la retrouver! Elle compte tellement pour moi, et c’est sûr qu’elle est quelque part, ici, dans la neige… »

On ne saura pas toute l’histoire… mais si vous deviez douter du pouvoir magique des lutins, un soir de décembre, peut être vous aussi, ce soir, allez vous laisser apparaitre cette petite lumière dans vos yeux, celle qui apporte une lueur d’espoir même quand tout semble impossible, grâce à la magie des lutins... Ce soir là, notre fée a laissé la place à cette petite lumière, et le lendemain, un lutin est passé par là… et par… hasard, a découvert, une jolie bague de fée, délicatement protégée, joliment présentée dans la neige. Qui a pu en prendre soin comme cela? On ne connaîtra pas le secret de cette jolie histoire, mais cet qu’on sait, c’est que la magie existe. Et que notre fée a retrouvé sa jolie bague.

 

Petite histoire vraie de fées, de lutins - un soir enneigé, au QG

Petite porte numéro 20 : C'est arrivé près de chez vous.. si si

20 décembre, notre lutin est partagé entre l’excitation d’arriver au grand soir, et la nostalgie de ces histoires qu’il aime tant conter. Les histoires de Noël, c’est ce moment magique dans l’année où il peut, sans gêne, rendre visible les mille et une histoires qui se bousculent dans ses pensées, laisser sa jolie plume écrire un mot après l’autre, là où son imaginaire d’enfant l’embarque, un peu comme ça, au gré du vent.

Ce soir, il regarde le ciel et fait un clin d’oeil à celui avec qui il raconte souvent des histoires… Lui, c’est Pierrot, celui qui se cache derrière la lune, et qui, lorsqu’elle n’est qu’un fine croissant, s’assied sur la pointe, avec sa canne a pêche, et qui attrape un rêve, une envie, une folie, pour lui donner vie. C’est un sacré coquin ce Pierrot. C’est un peu… lunaire, au sens propre :) D’ailleurs, aviez vous déjà vu notre Pierrot, assis sur son croissant de lune ?

Donc Pierrot et le Lutin, c’est un peu Cric et Croc, des fois ils se lancent des défis, du genre « attrape un rêve de voyage chez les p’tits Suisses » lance Pierrot et le lutin lui renvoie « tiens met ce rêve dans la box créative, les lutins iront la déposer chez ce petit gamin fan des vaches Milka » (je sais, c’est une marque déposée, je sais je sais, mais bon voilà pas trouvé mieux)

Il faut les voir ces deux. Lui, le lutin, avec son bonnet vert avec des perles rouges et le pompon qui pendouille, et Pierrot, entouré de boules brillantes, avec lesquelles il jongle toute la journée dans son costume 3 pièces… Des boules brillantes? Oui…. Les boules brillantes, en fait ce sont des attrapes rêves. Il met une boule au bout de sa canne à pêche et hop un rêve se trouve capturé dedans. Alors Pierrot, il joue avec, il jongle, et quand il veut bien, il envoie ces boules à notre Lutin. C’est lunaire, je sais. C’est Pierrot ma foi. Je vous avais prévenu. C’est lunaire.

Donc je disais, Ils étaient là, tous les deux, à parler boules, rêves, lutins, challenge, et d’un coup 2 splendides cornes de Rennes viennent s’enrouler dans le grand fil de la canne de Pierrot. Bref, la cata. Un Renne qui s’échauffait devant la lune n’a rien trouvé de mieux que de se retrouver empêtré dans le fil de Pierrot, et le lutin en train de tenter de calmer le Renne pour lui faire faire le chemin inverse. Une situation vraiment…. Le lutin répétait sans cesse « c’est lunaire, c’est lunaire, cette situation est lunaire !!!

Bref… Bon là, plus qu’une solution, prendre tout ce petit monde, choper une fée, lui demander de tout mettre dans une boule brillante, le renne, le rêve, la canne à pêche et glisser le tout dans une boxe voyage… Il trouvera bien quelqu’un assez déjanté pour avoir envie de ce méli-mélo…

 

Bref, j’ai perdu le fil. Donc de fil en aiguille, les boules roulent, les rêves défilent, les box se créent et se dévoilent, nos deux compères s’amusent de plus belle…

C’était un challenge d’un soir, par un lutin qui, peut être, a un peu perdu la boule. La lune. Le fil. Le dé à coudre. tout ça quoi.

Petite porte numéro 19 : Un amour sucré

Notre lutin ce soir se sent fatigué, sur son fauteuil à bascule. Il se laisse bercer par le crépitement des flammes, la douceur de la chaleur du feu de bois lui caresse le visage.

Șes pensées s’évadent…. Il est devant la petit épicerie de son papa lutin, les yeux gourmands guignent par la fenêtre le présentoir de sucreries de Noël. Parmi les sucres d’orge et les boules de neige au caramel, il il découvre une petite fée « Dragée ». Il s’approche, elle semble presque … vivante avec ses pommettes rouges et son nez pointu.

A côté du présentoir il découvre un bonhomme en bois, tout en longueur, on dirait qu’il surveille les sucreries pour ne pas que des lutins… comme lui… viennent les piquer ! Son nom? Casse-Noisette, c'est rigolo comme nom pour un petit soldat.

Bon il faut dire que son papa est pas franchement commode… Il n'aime pas qu'il tourne autour des sucreries... Et si il revenait cette nuit, en douce? Le petit lutin avait découvert un passage secret à l’arrière, comme un trou de souris par lequel il devrait réussir à passer.

La nuit tombée, pendant que son papa était au bureau, il se faufila et se glissa vers les sucreries. En s’approchant, il entendit une jolie mélodie de Noël, et des rires. Il s’approche encore et, à sa grande surprise, découvre la jolie petite fée « Dragée » en train de danser, valser, rire avec le bonhomme en bois « Casse-Noisette ». Ces deux là avaient l’air fous amoureux. Le petit lutin était tout ému de les voir s’amuser, valser, rigoler, captivé par leur danse, il n’a pris garde aux pas qui s’approchaient.

« Mais que fais tu là petit lutin ? » hurla son papa. Tu devais étudier tes devoirs pour l’école de lutins!

Le petit lutin regarda les deux amoureux le regarder, la peur se lisait sur leur visages… Il ne dévoilera pas leur secret, il leur promis, d’un clin d’oeil.

Le petit lutin se leva et couru à l’extérieur. Le froid piquant réveilla le lutin.

La fenêtre s’était ouverte, notre vieux lutin s’était assoupi. Ce n’était qu’un rêve… mais quel doux rêve <3 Ces deux amoureux là, ils resteront dans ses plus jolis souvenirs.

 Votre vieux lutin, plein de souvenir des boules de neige de chez son papa

Petite porte numéro 18 : Toi ✨ qui collectionne les étoiles

Notre lutin est devant une page blanche.

Sa plume, pour une fois, ne cherche pas à tracer des mots, ni des phrases, mais l’emmène comme irrésistiblement à des dessins d’étoiles, en noir et blanc. Les étoiles, il les aime éternelles, il les aime chacune différente, avec des détails à explorer… Il a envie de les découvrir une à une, comme il découvrirait les détails d’une dentelle du plus grand couturier. Il en dessine encore une, qu’il imagine scintiller au soleil couchant. Et puis celle-ci, une étoile qui contiendrait des plus petites qui brillent telles des cristaux de glace ou de diamants…

Et puis il y a cette étoile, celle où peut être quelqu’un l’attend. Il y pense encore ce soir, une fois, en la dessinant.

En dessinant ses étoiles, il se rappelle ces longues soirées d’été, à compter les étoiles filantes. Combien de fois s’était-il dit qu’un petit bonhomme les avait allumées pour lui ce soir. Combien de fois s’était-il lui aussi imaginé qu’elles riaient en le regardant lui, là en bas. Combien de fois s’était-il dit qu’il aimerait pouvoir y glisser une pierre précieuse pour qu’elle brille au soleil la journée, pour pouvoir l’admirer en tout temps.

Ce soir, notre lutin leur rend hommage, à toutes ces étoiles, celle de ses rêves, celles qui l’attendent, et celles qui l’emmènent vers d’autres voyages.

Ce soir, notre lutin ne vous offre pas un conte, mais juste une invitation à regarder le ciel et découvrir la beauté de celles qui sont allumées chaque jour, pour vous.

Il vous lance un défi, dessine lui ton étoile, celle qui sait rire, celle dont tu rêves, celle que tu aimes.

 

 Votre lutin, qui avait envie ce soir de raconter une histoire. c’est bien aussi, une histoire d'✨

Petite porte numéro 17 : mon silence? C'est entendre les gens rêver

« Vieux lutin, comment c’est le silence au Pôle Nord? »

Notre fée virevolte comme à son habitude autour du vieux bonhomme, impatiente qu’il raconte son histoire…

Le vieux lutin la regarde et sourit. « petite fée, j’ai un aveu à te faire. Je ne sais pas ce qu’est le silence. »

Notre fée s’arrête les yeux gros comme des boules de neige (les bonbons blancs au caramel, vous vous rappelez?), elle bat des ailes sur place, et me de la poussière de fée partout au point de faire éternuer le vieux lutin.

« Aaahhhhhhhhh tchouuuum » et la fée se fait propulser de l’autre côté de la pièce.

Elle rigole d’avoir eu droit à un Grand Huit un soir de décembre, et après avoir repris ses esprits, elle revient à la charge. « comment ça, tu ne sais pas ? Il n’y a jamais d’instant calme, sans bruit, même dehors sur le grand lac gelé ? »

« Non petit fée, dehors, au contraire, il y a mille et un bruits. On entend les fées chanter de leur voix métallique, les lutins au loin qui martellent, brasent, gravent, dessinent, sans compter les animaux qui s’amusent avec les Rennes, excités de les voir prendre la route, et les arbres chanter aussi...

« Je peux bien imaginer cette magnifique cacophonie qui doit s’entendre loin à la ronde ! Mais… si tu es bien au calme, là, comme ce soir, et que tu fermes les yeux, tu n’entends donc pas le silence ? »

« Petite fée, il y a trop de bruit dans ma tête pour entendre le silence. Tu sais, quand j’étais petit lutin, les maitresses d’école disaient que je courais partout, qu’il ne se passait pas une minute sans que je raconte une histoire, ou que je dessine un nouveau monde féérique. Au fil des années, j’ai eu la chance de pouvoir raconter, écrire, imaginer, créer, et courir, courir, courir, tellement mon corps et ma tête brulent d’énergie. Quand jet ferme les yeux, je vois des tourbillons de lumière, des histoires aux mille et une couleurs défilent aux fond de mes yeux, et des fois j’ai envie de les raconter, mais ce n’est pas toujours le bon moment… »

« Et là, ce soir, tu imagines quoi alors ? »

« Là ce soir, je me revois, avec mon sac à dos, à traverser les grands lacs de Finlande, puis à affronter les berges abruptes de la Norvège, et arriver dans les grandes plaines du Nord, dans ce blizzard qui chante encore et encore, à découvrir enfin un panneau « NORTH » et au loin, j’ai entendu le glissement d’un traineau… Je savais que j’allais bientôt rencontrer celui qui va à la rencontre des rêves de celles et ceux pour qui les pensées virevoltent jour et nuit, comme toi petite fée, comme toi…. Les rêves, comme les fées, ne s'arrêtent pas »

La petite fée capture, le coeur gros, les mots du vieux lutin. Elle adore tant ses histoires, mais il devient vieux, et si il ne s’arrêtee jamais, un jour il sera vraiment trop fatigué.

Voyant que la fée était tout à coup si triste, il devine à quoi elle pense, le vieux lutin lui demanda de se déposer sur sa main. Il avait une dernière confidence, pour ce soir, à lui faire.

« N’ai pas peur petite fée, je vis grâce à toutes ces histoires, je vis en créant, je vis grâce à mon imagination sans fin. Le jour où je te dis que je suis trop triste pour créer une nouvelle histoire, là il faudra que tu m'aides, promet moi, si ça devait arriver, de chatouiller au point de me faire rigoler. Promis? »

La petite fée promis, le sourire dans les yeux.

Un dimanche de confidence, avec notre lutin et notre fée Mumu 

Petite porte numéro 16 : Une sieste imprévue

Le vieux lutin, bien au chaud ce soir avec son thé de Noël, se laisse emporter par une musique qu’il adore, une interprétation au violon du seigneur des anneaux… Il prend sa plume et se lance, ce souvenir là… Peu de lutins connaissent cette histoire…

C’est l’histoire de Cric, Croc et Crouc, trois lutins qui étaient complètement turbulents. Notre Père Noël n’en pouvait plus de ces trois-là. Ils étaient complètement survoltés, si déjà ils réalisaient non-stop les trésors à emmener dans le traineau, en plus, entre chaque création, mais aussi la nuit, à chaque seconde ils arrivaient avec une nouvelle idée. « Dis Père Noël, et si on fabriquait un cadeau pour tout ceux qui ne rêvent plus, et si on offrait un anneau de la Paix à tous les enfants de la Terre, et si…. » « Stooooop » répète encore une fois le Père Noël. « vous me fatiguez avec ces mille et une idées à la minute. L’an dernier c’était de nouveaux arbres à planter partout, puis des nouveaux bonnets lumineux pour les Rennes pour qu’on les voit dans le ciel, puis des patins au traineau qui font de la musique à chaque fois qu’il atterrit… Pourrait on, une fois, vivre ce Noël simplement, comme dans les contes? »

Il n’avait pas terminé sa phrase que les 3 crapules étaient déjà partis sur une nouvelle idée.

Alors le Père Noël a eu, lui aussi, une idée. Bon, c’était un peu…. Moche.... Mais là il était à bout. Il avait discuté une fois avec le Grinche, un soir où il n’était pas franchement de bonne humeur. C’est pas la plus sympa des rencontres le Grinche, mais il a eu une idée qui a fait sa place dans la tête du Père Noël. Il lui a offert un Turlusiphon. C’est un instrument de musique en bois, comme une longue flute avec au milieu comme un gros ballon. Lorsqu’on en joue, ça fait dormir instantanément tous ceux qui entendent la musique (d'après le Grinche). Le Grinche lui a promis qu’il pourrait, par un simple claquement de doigts, les réveiller quand il le souhaite. Au moins, il aurait la paix un moment !

Là, en voyant ces trois Cric, Croc et Crouc virevolter partout dans l’atelier à créer mille trucs et astuces en plus des trésors, il se dit qu’il allait tenter… Il saisit le Turlusiphon, souffla dans le bec et un son puissant en est sorti, ça ressemblait un peu au son d'un cor des Alpes. Les lutins s’arrêtèrent tous et se tournèrent vers ce son étrange. Et catastrophe, le Père Noël s’effondra, et plongea dans un profond coma.

La panique !!!! Le Grinche avait menti, il voulait en réalité faire que le Noël soit raté en endormant le Père Noël, mais noooooooon impossible mais comment les lutins vont-ils réussir à livrer ?

Il fallait réveiller coute que coute le Père Noël. Un baiser ? Non… mauvais conte… Purée mais comment ?

Et là, les trois lutins ont eu une idée. Si cet instrument de musique provient du Grinche qui déteste Noël, alors il suffit de modifier cette espèce de flute, pour qu’en sorte une musique de Noël la plus joyeuse qui existe. Ils vont donc chercher le lutin spécialiste en facture instrumentale* (lire plus bas pour ceux qui connaissent pas le mot avant de vous endormir aussi), et lui expose le cas. Il y a urgence. Ce soir ils doivent prendre la grande route.

Et les voici à tailler, couper, modeler le Turlusiphon.

Après des heures de travail, le lutin facteur (celui qui fait les flutes) les rejoint, l’instrument est tout simplement sublime. Il est décoré d’Or rose, des splendides gravures rouges décorent la grande boule au centre, et sur la longueur étaient taillés comme des petits sapins blancs, qui apportent des ouvertures du bois, si variées, permettant ainsi la musique de se créer.

Et il souffla, fort….

Un puissant « Ho Ho Ho » résonna dans tout le village ce soir là. Et le Grinche grogna encore une fois toute la nuit. C'était raté.

*C'était le conte un peu déjanté de votre lutin, un 16 décembre, qui a étudié longuement le turlusiphon (j'en profite pour saluer Gargamel et les Stroumpfs pour la référence), la fabrication de flutes aussi appelé "facture instrumentale" (mythique) et qui remercie les fées d'Orbe pour leur complicité dans l'histoire. Ah oui, en prime l'addon du jour est sur une pive. voilà. c'est dit.

Petite porte numéro 15: Envoutante émeraude

Vieux lutin, as tu déjà eu peur de te perdre en te promenant dans les plaines du Grand Nord ? Lui demanda la petite fée, restée là.

« Oui petite fée, et j’ai même eu très peur une fois de ne pas revenir au village ».

« Raconte moi s’il te plait ! »

« C’était un après midi étonnement très lumineux, mi-décembre. Le 15, je m’en rappelle. J’étais parti avec l’envie de découvrir un endroit dont un autre lutin m’avait parlé. Il m’avait dit qu’après le grand lac gelé, il avait découvert des roches sombres qui cachaient d’incroyables parois glacées, et tout au fond d’une des grottes se trouvait un incroyable trésor, comme si c’était des…. pierres précieuses.

Après avoir traversé la grande surface d’eau gelée, je me suis retrouvé face à un mur d’arbres très serrés les uns des autres. Je me faufile au mieux, en direction d’une masse sombre. Peu à peu je devine une paroi rocheuse, qui donne l’impression de briller tout en étant d’un noir glaçant. Je m’approche encore et devine une fissure dans la roche, à peine assez large pour laisser mon petit corps de lutin passer. Je n’avais aucune idée ce qui pouvait se trouver dans cette roche… La peur me glaçait le ventre, je regardais partout autour, à l’affût du moindre mouvement, bien que je ne puisse pas faire grand chose si un animal devait tout à coup m’attaquer.

J’avais perdu la notion du temps, depuis combien de minutes j’étais ainsi à me faufiler dans cette fissure? Le temps me paraissait une éternité. Après des pas et des pas, les mains endolories de toucher cette roche aiguisée, le torse griffé, je sens enfin les parois s’écarter. Et une lumière se devine un peu plus loin.

J’arrive enfin dans un espace immense, un puit de lumière illumine chaque pierre gelée, chaque facette de la roche brille de mille feux. Ebloui par cet éclat après tant de temps dans la nuit, mes yeux s’adaptent enfin et je découvre un trésor absolument féérique. Tout autour de moi se dévoilent des centaines, des milliers de stalactites de glace, qui scintillent comme je n’en avais jamais vues. Des lueurs de couleur vert émeraude si intenses attirent encore plus mon regard.

Je m’approche et…. Quelle beauté !!! La paroi est en réalité remplie de pierres émeraudes, et les stalactites étaient en réalité incrustées de diamants blancs. C’est tout simplement un rêve. Le plus beau trésor que je n’ai jamais découvert. »

« Mais alors, qu’as tu fait avec toutes ces merveilles ? » le questionne la fée, captivée par le récit du lutin.

« Peut être ne vas tu pas me croire, mais… je suis resté peut être 2, 3 jours dans cette grotte. Ces couleurs m’avaient comme capturé, mon regard ne pouvait pas s’éloigner, je ne pouvais dormir que lorsque la lumière s’arrêtait enfin, et des les premières lueurs mes yeux étaient à nouveau captivés. »

«  Mais…. Tu as failli mourir dans cette grotte ! Comment as tu pu t’en sortir ? »

« Je n’en sais rien petite fée. Je me suis évanouis, épuisé. Déshydaté. On m’a raconté m’avoir retrouvé sur le lac gelé après plusieurs jours de recherche. Mes amis lutins m’ont ramené au village et ont pris soin de moi. La seule chose dont je me souvienne, c’est une sensation douce de fourrure, et j’ai retrouvé des poils blancs partout sur mon costume, crochés dans les griffures faites par les roches. Je ne sais pas plus. Ce que je sais par contre, c’est que la nature m’a protégé, et que je ferai tout pour lui rendre hommage, à chaque instant, jusqu’au bout. »

Votre lutin qui, depuis, ne peut s'empêcher de rêver lorsqu'il a la chance de croiser des trésors en émeraude... 

 

Petite porte numéro 14: La valse aux milles couleurs

Notre lutin regarde ce soir les flammes de son feu de cheminée, il aime voir valser les flammes, il lui semble deviner comme des silhouettes qui dansent, qui valsent, avec de grandes robes de satin colorées, roses, oranges, bleues, dorées… Il aime cette chaleur sur son visage, ferme les yeux, et se plonge dans ses souvenirs, à nouveau ce soir…

Il se voit dans son village du Pôle Nord, dans la grande hutte des lutines créatrices de rêves. Savez vous que dans le village, une hutte est dédiée à attraper les rêves ?

Dans cette hutte, ce sont des lutines, qui dansent, voltigent, chantent, au rythme et sous les couleurs des aurores boréales. Nos lutines, elles sont extraordinaires. Elles abordent les couleurs de nos rêves, vêtue d'une robe de satin aux reflets émeraudes, laissant tournoyer de belles boucles rose&orcre ou encore arborant des chapeaux de plumes bleues turquoises. Comment font-elles pour attraper ces rêves ?

Ça, même les lutins n’ont pas connaissance de leur secret. Ce qu’ils savent, c’est qu’elles dansent nuit et jour, et d’un coup s’arrêtent, le regard très profondément  captivé par un souffle qui semble briller dans le ciel, et en deux en trois mouvements un croquis prend forme sur un parchemin de plume d’oie. Peu à peu le croquis prend forme, tout d’abord en ombre, puis s’illumine, se colore, se devine en volume et hop, la lutine enroulée alors le parchemin et l’envole dans le nuage brillant du village, jusqu’à venir se déposer dans la hutte des lutins de l’atelier.

Et ce soir là, notre lutine dessina notre village de lutins. Oui, un petit bonhomme rêvait depuis si longtemps de venir nous trouver, qu’un soir de décembre, notre lutine attrapa ce rêve un peu fou, le dessina sur un joli parchemin bleuté. Ce petit bonhomme fera alors partie, dans quelques jours, du grand voyage, car lors de la tournée, on l’emmènera sur notre traineau, durant la nuit, découvrir le chemin qui mène au village, à travers les sapins enneigés, jusqu’à voir se dévoiler devant lui le secret du village. Il rejoindra aux première lueurs du Noël son logis, avec les plus belles étoiles de la Terre tout au fond de ses yeux.

Merci lutine d’avoir attrapé ce rêve ce soir, petite lutine aux cheveux Rose&Ocre

Votre lutin, au coin du feu, des étoiles 💫 plein les yeux

Petite porte numéro 13: Regarde l'Etoile 💫✨🌟💫✨

Notre vieux lutin regarde le ciel, l’étoile du berger est là, au loin. Sa brillance le réchauffe, comme si cette lumière pouvait se faufiler dans ses bras, ses jambes, jusqu’à lui donner une douce chaleur au coeur.

Une fée est là à voltiger tout autour du lutin, il se demande ce qu’elle veut… Il lui fait signe de s’approcher, tout près de son oreille, et elle lui chuchote, d’une voix presque métallique « lutin, raconte nous comment tu crées la lumière ».

Notre lutin sourit, regarde l’étoile à nouveau, ouvre son plumier et reprend sa plume entre ses vieux doigts.

Au plus fort de l’hiver, les lutins vivent dans un nuit perpétuelle. Seuls quelques heures laissent dévoiler des lueurs, comme un brin d’espoir en attendant le printemps. Mais quand on s’approche du village des lutin, on voit de loin une lumière chaude, qui semble se propager comme…. Comme un nuage brillant, comme des paillettes, qui tournoient tout autour du village.

Lutin, comment se crée ce nuage ? C’est toi qui lui donne cette lumière ?

« Petite fée, je vais te dévoiler l’origine de ce nuage de lumière… Regarde au loin, tu vois cette belle étoile du berger? Et bien elle m’a offert un petit bout d’Elle. Un jour, j’ai senti comme une énorme vague de chaleur se propager, comme une onde, vers moi, et m’envahir. En levant les yeux, j’ai découvert une étoile filante qui était comme expulsée de notre étoile du berger jusqu'à moi. Dans mes mains tournoyaient de la poussière si brillante qu’il en devait presque impossible de garder les yeux dessus. J’ai réuni les mains, et un boule chaude, dorée s’est créée. En ouvrant les bras, j’ai pu réunir à nouveau un nuage, puis en réunissant les mains, petit à petit, j'ai créé une nouvelle boule dorée, que j’ai déposé délicatement près de moi. Et ainsi de suite. »

«  Mais... après, avec ces boules dorées, comme fais tu pour créer la lumière au village ? » lui demande la petite fée.

« Chaque matin, au son des grandes cloches, je prend une boule dorée, je la réchauffe entre mes mains, je les ouvre doucement et la boule grandit, le nuage se recrée, et ensuite je tourne sur moi même pour diffuser ce nuage de lumière sur le village. »

« Voilà petite fée. La prochaine fois que tu verras la belle étoile, laisse la envahir ton coeur. Peut être que toi aussi, tu pourras créer ces boules d’énergie, et apporter de la lumière, là où, sur Terre, on en aurait tant besoin. »

« Vous aussi, chez vous, regardez l’étoile, je suis certain que chacun de nous peut apporter un peu de lumière autour de lui. »

Votre lutin, plein d’espoir, un soir de décembre 

 

Petite porte n°12: Bleu comme... 🌍

Notre lutin reprend ce soir sa plume avec une question qui trotte dans sa tête depuis cet épisode mémorable des chutes dans la neige. LA question du jour: Pourquoi, au grand pourquoi nos lutins aiment tellement le bleu au point de créer encore et encore des trésors dans cette couleur.

Hypothèse numéro 1… Les lutins descendent des Stroumpfs. Bon, c’est pas faux que la ressemblance y est. Le bonnet, les petits pieds, mais bon le pompon n’est pas au bon endroit, enfin vous voyez.. si si, vous voyez. Bref, cette hypothèse semble la moins probable.

Hypothèse numéro 2… Mon rêve bleu, la Princesse, le prince, tout ça tout ça, c’est un voyage merveilleux… Hum hum, ça pourrait être ça, mais on a quand même un sacré décalage horaire entre le Pôle Nord et l’Inde… N’empêche que la caverne aux trésors se trouve bien à Orbe… hum hum. C’est pas facile facile.

Hypothèse numéro 3… C’est la couleur de l’eau, glacée, du ciel d’hiver, des reflets dans les plaines du grand Nord, nos lutins aiment tellement « chez eux » qu’ils adorent s’en inspirer. Imaginez, les reflets du ciel ce soir, et une aurore boréale qui vient émerveiller encore plus ce grand bleu glacé.

Hypothèse numéro 4… le bleu c’est la couleur par excellence des saphirs, des topazes, de ce titane avec lequel nos lutins jouent au chalumeau, l’acier chauffé, sans compter toutes les variations de bleu dans les jeux de notre coloriste, en fait ne serait-ce pas la couleur qui leur permet de s’amuser le plus ?

Hypothèse numéro 5… qui va nous attirer les foudres de toute une communauté qui n’aime pas du tout, mais pas du tout les clichés. N’empêche je me lance. Nos lutins sont…. Des garçons. Vous avez le droit de protester. Annulons cette hypothèse de suite car à priori une « flopée » de fées sont amoureusement bleues!

Et notre lutin doit alors aller chercher loin loin loin dans ses souvenirs de jeune lutin pour trouver une piste… Il a un souvenir d’un voyage avec les rennes magiques, bien avant le grand soir, et nos lutins qui chantaient «mon rêve bleu » parcouraient le ciel et y récoltaient une petit sac de poudre de ciel, un peu plus loin ils s’approchaient du grand lac gelé et hop ils créent une poudre de ce bleu glacé, à nouveaux ils attrapèrent des milliers de jolis glaçons bleutés et, devenus en poudre bleue, ils la mettent dans un nouveau sac et ainsi de suite. A l’atelier, c’est donc ça, tous ces jolis sacs de différentes teintes de bleus. Un échantillon de leurs rêves, et de ce qu’ils aiment plus que tout.

 Quelle est votre idée à vous ?

Votre lutin, embarqué dans une folle histoire bleutée,  un soir de décembre

Petite porte n°11: C'est tout ça qui m'attache à toi 💙

Notre vieux lutin ce soir est un peu nostalgique. Il ouvre son joli plumier, passe un doigt sur le bois doux, cette boite qui lui rappelle son enfance, sa jeunesse, et Elle. Natacha… Si douce, rêveuse, pétillante, rieuse..

🎶 Le temps qui passe ne guérit de rien, Natacha, toi tu le sais bien… tu me parlais de Russie, de toundra, de tous ces hivers, plein d’espoir, au chant des balalaïkas.🎶 

🎶 Dans chacun de tes baisers Natacha.. C’est tout ça qui m'attache à toi 🎶 

Elle, qui l’a accompagné tout là haut en Russie, pour son premier voyage, pour rejoindre le grand Nord. Elle qui savait faire sourire les plus ronchons des lutins. Elle qui savait adoucir le plus turbulent des Rennes magiques. Elle, qui savait, lors des tournées, caresser doucement les cheveux tout blonds des enfants, et déposer un peu de sa magie dans leurs rêves.

Elle, toi, Natacha, tu es partie dans la toundra, avec ton regard bleu glacé qui souriait. Notre lutin la revoit encore courir dans la plaine glacée, ses cheveux blonds voltiger. Un geste de main, un regard, notre lutin comprit à ce moment là.

Ce soir, c’est tout ça, pour toi, que je raconte, simplement, en ouvrant la petite porte. Natacha, c’est tout ça, qui m’attache à toi 💙.

Des fois, il suffit de quelques mots. Une chanson. Une émotion. Noel, c’est aussi ça... des souvenirs d'Elle, d'Eux.

Texte inspiré de cette chanson que notre lutin fredonne depuis ce matin, le coeur un peu trop gros

(Paroles de Natacha, de JJG)

Petite porte n°10: il en est pas fier de celle là... 

« Lutin, tu veux bien nous raconter comment tu as découvert la fabrication de l’addon n°10 du calendrier?»

Notre vieux lutin se balance sur son fauteuil à bascule, devant le feu qui crépite, perdu dans ses pensées. Le petit lutin revient à la charge et tire sur son pantalon. « dis, allez, tu nous racontes? » Le vieux lutin grogne, et le regarde enfin. « pourquoi veux tu absolument cette histoire là? Vraiment j’ai pas envie. C’est dimanche, et puis j’ai … froid aux pieds. Voilà, j’ai froid. »

« non mais lutin, je sais que t’aimes les histoires de l’atelier, et puis tu es toujours là, tous les jours même le dimanche, et attend…. » le petit lutin file fouiller dans la commode et en sort les chaussettes à fourrure qui ont des pingouins dessus (véridique), ses préférées ! Il les tend au vieux lutin qui esquisse un sourire.

« Bon d’accord, mais tu promets de ne pas te moquer, d’ac? » Le petit lutin ne comprend pas pourquoi, mais il promet…

« Je vais te raconter l’histoire de cette création du 10 décembre… attention, je compte sur toi, c’est confidentiel, secret de lutin oblige. »

 

Notre vieux lutin se souvient de ce jour spécial. Il avait ce dessin qui représentait un anneau en métal, de l’acier, et une couleur spéciale, comme bleutée, et des formes dessinées, mais pas comme d’habitude. Il ne comprenait vraiment pas comment les lutins de l’atelier devaient s’y prendre pour réaliser cette création.

Il demande alors au chef de lutin qui lui indique la petite hutte à l’extérieur, avec des parois blanches. La hutte était ouverte en son centre, comme pour laisser entrer le soleil, mais là, il neigeait à gros flocons. A l’intérieur, il découvre une dizaine de lutins occupés à découper et assembler les anneaux en acier. Ils prennent ensuite leur chalumeau, déposent l’anneau sur une grille métallique, les lutins chauffent tout autour de l’anneau, avec une belle flamme bleue. La vision est féérique, au centre de la hutte se dépose une belle couche de neige légère, poudreuse et tout autour les lutins forment une valse de flammes bleues qui contrastent avec le blanc immaculé de la neige et des parois de la hutte.

Après quelques minutes, les lutins trempent les anneaux dans un liquide étrange, presque comme du gel. Ils laissent ensuite les anneaux sécher sur une petite tige de métal, et viennent frotter avec une pierre spéciale, comme une petite éponge en pierre, la surface des anneaux. Derrière les lutins, des fées terminent des rubans blancs qu’elles ont délicatement découpés, comme une guirlande minuscule, de la taille de chaque anneau. Elles viennent alors, avec l’aide des lutins, déposer à la surface de chaque anneau la guirlande, parfaitement adaptée à la taille de l’anneau. On devine alors des motifs qui ressortent en bleu, des tourbillons, des boules de Noël, des bonnets avec des pompons…

Le lutin qui était resté dans l’embrasure de la porte cherche son manteau, il fait maintenant nuit noire et il ne pensait rester si longtemps. Il grelotte. Il demande aux lutins si ils ont bientôt fini.

Les lutins lui répondent en coeur « oui vieux lutin, juste encore une petite étape et ce sera prêt. On voit que tu grelottes, tu vois là bas, sur le mur en face de toi? Il y a un gros manteau pour te réchauffer. Attention par contre à bien marcher au centre pour ne pas endommager les anneaux ! »

Notre vieux lutin s’élance alors avec ses chaussons rouges dans la hutte et d'un coup, nuit noire. Plus une lumière. Les petits lutins lui crient « va vite chercher la lampe de secours, c’est juste à côté du manteau! ». Notre vieux lutin hésite, puis s’élance et paf, il s’encouble et tombe à plat ventre dans le tas de neige au milieu de la hutte. Il se relève et re-paf, à plat ventre, la neige voltige dans la hutte. Il se relève, avance encore et re-paf. Il grogne, il a froid, il s’encouble à nouveau à chaque pas. Et Paf. Comme si des ficelles se tendaient à chaque pas. A chaque chute il entend le rire du Père Noël « HoHoHo » qui l’agace encore plus. Après 10 chutes, toute la neige avait été projetée autour de lui, il est glacé, trempé, les mains rouges de froid, il atteint enfin son but et trouve la lampe… et le manteau !

Il allume la lumière et découvre les lutins qui rient à chaudes larmes. « Pourquoi vous riez comme ça? Est qui a mis ces ficelles là en travers du chemin? » hurle notre lutin.

Personne ne dit mot, mais tous les lutins prennent les anneaux, recouverts de neige, et retirent délicatement la guirlande blanche. Et oooooh magie, la jolie neige a créé les motifs blancs sur le joli fond bleu. Comme si… la guirlande était un … pochoir !

Mais…. Notre vieux lutin comprend …. Tout était en fait prévu, la neige, la lumière éteinte, les chutes pour projeter la neige sur les anneaux… Il fallait juste trouver…. Celui qui allait chuter.. Il avait été désigné « lutin chuteur ».

Bref. Il s’était vraiment fait avoir. Il en est pas fier de celle là d’histoire, n’empêche, le résultat est trop joli vous ne trouvez pas?

Votre lutin, un soir de décembre, qui a enfilé ses chaussettes pingouin, avec un bon thé chaud de Noël… il y a même des flocons de neige dans son thé, décidément, la journée s’acharne pour lui rappeler cette histoire où il s'est fait avoir comme un bleu.

Petite porte n°9: ma vie de lutin, j'avoue... des fois, c'est compliqué

Bon, il faut vous avouer un truc. Et pas des moindres. Notre lutin, celui qu’on aime tant, avec son bonnet qui pendouille et la clochette au bout qui fait « Gling Gling » à chaque mouvement de tête, lui oui, qui reprend ce soir sa jolie plume cachée dans son plumier en bois, et bien notre lutin qui vadrouille par monts et par vaux chaque hiver…. Il…. Déteste la neige. Genre il déteste puissance mille. Mais enfin, il est né lutin, et les lutins vivent au Pôle Nord, lui il s’est exilé aux Ducats 40B pour être à l’atelier le plus sympa du monde, mais la neige est toujours là. Voilà, ça, c’est dit.

Tout ceci en introduction à l’histoire d’une escapade en Terre Fribourgeoise (note qu’il y neige encore plus), où il a réussi, en pleine tempête, à se …. perdre. Ouais. Il était dans une forêt trop trop trop jolie, plein de sapins enneigés (pour dire, il trouve vraiment super joli mais c’est juste… trop froid). Il était en train de faire une photo des rayons de soleil qui se faufilaient entre les branches, et au loin il a aperçu des branches pas comme les autres. Elles semblaient longues, avec des immeeeeeeeeenses épines, comme des… palmes…. On dirait… mais… oui ! C’était des palmiers !!! Non mais n’importe quoi. Des palmiers dans la forêt du bois à côté de Villarimboud (google map est votre ami à cet instant précis), c’est quoi c’t’idée là. Il s’approche, et ne voit pas arriver la tempête, et de plus est qu’il s’éloigne comme un bien heureux du chemin sans avoir aucun sens de l’orientation.

Et voilà. A cet instant précis, notre lutin ne fait pas le malin. Il a donc trouvé un… palmier. Mais il est complètement perdu. Et il a vraiment froid. Très froid.

(Petite parenthèse, je ne sais plus du tout où je voulais en venir avec cette histoire, bon allez, on verra)

Donc il est complètement frigorifié, il imagine tout de suite le pire, avis de disparition du célèbre lutin, toussa toussa (copyright Mlle Karine de la même région donc).

Donc il est perdu et gelé.

Sauf que… il a vu des palmiers. Qui dit palmier dit chaud! Ehhhh oui, il est malin notre lutin. Ni une ni deux, il retourne vers son palmier et touche le sol… Il est chaud ! Ohhh joie, une source de chaleur incroyable semble se cacher sous le sol de ce petit coin de forêt isolé. Et là, il sait comment il va tenir le coup jusqu’au petit matin. Il grimpe et attrape plusieurs grandes « feuilles » de palme, il se construit alors un trop chouette abri, et se blottit au sol tout chaud. Et s’endore, rêvant d’une mer turquoise, du « flap flap » des vagues qui chatouillent le sable chaud. Et le matin, tout ira bien pour notre lutin. Oui, tout ira bien !

 photo: Florence 

 Votre lutin, au QG, un soir de décembre, frigorifié

Petite porte n°8: Nathalie

Ce soir là, notre lutin est là un peu tard au QG… Comme à son habitude, le soir il s’offre le plaisir d’écouter ses musiques de passion, de folie, des chansons qui comptent, des chansons à "textes", des souvenirs plein le coeur.

La neige tombe à gros flocons, et de l’extérieur du bâtiment on devine une lumière, un son doux qui résonne dans la plaine de l’Orbe, et sa voix… oui sa voix se devine… personne ne sait tellement qu’il adore chanter, le soir, à l’atelier, quand les autres lutins sont partis.

Ce soir, l’addon à créer est particulier pour lui… Cette création l’emporte dans le souvenir d’un voyage simplement féérique, sur la grand Place, entourée de ces toits dorés qui scintillent à la lumière délicate de l’hiver. Et reste gravé dans sa mémoire.

Il se rappelle ce voyage où il restait ébahi des courbes, des détails, des contrastes de couleurs, des gens aussi, d'un endroit tout simplement extraordinaire.

Notre lutin monte le son, les premières notes résonnent, il marque le rythme de ses petits pas entre les établis des bijoutiers, valse, danse, chante, et finalement s’attelle, colore, sable, crée le décor qui embarquera, il est sûr, chacun, chacune de la moodfamily qui choisira ce trésor.

 🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶

La place Rouge était vide

Dans mes rêves marchait Nathalie

Il avait un joli nom, mon guide

Nathalie

 🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶

La place Rouge était blanche

La neige faisait un tapis

Et je suivais par ce froid dimanche

Nathalie

  🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶

Et quand l’atelier fut vide

Tous les lutins étaient partis

Je suis resté seul avec mon guide,

Nathalie

  🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶🎶

Les yeux remplis d’émotion, il créa, créa, créa, bien au delà.. longtemps, ce soir.

Votre lutin, en hommage à G. Bécaud, qu'il chantonne ce soir, sans cesse - 8 décembre

Petite porte n°7: il était une fois.. un petit bonhomme de neige

Vous rappelez-vous l’histoire du lutin de Noel 2022?

C’était l’histoire d’un lutin mood qui avait perdu toute son énergie, tout son enthousiasme, et pour retrouver cette énergie vitale, une petite fée lui avait demandé de faire le long trajet jusqu’au Pôle Nord pour découvrir, en vrai, le village des lutins et le Père Noël. Il avait fait des rencontres extraordinaires, dont une que nous n’avions pas contée, car certains souvenirs on aime aussi les garder secret.

C’était en décembre dernier, notre lutin était perdu dans une immense plaine gelée et il avait rencontré un créateur de plumes dorées… Il était reparti, la tête dans ses rêves, et il s’est tout à coup perdu dans le blizzard qui s’était levé en quelques minutes.

Le sol était comme bleu glacé, poudré. Tout autour de lui se créait des tourbillons de cristaux de neige blanche étincelante. Et tout à coup, à quelques mètres de là, il voit des tourbillons entourés d’une lumière chaude, il avait l’impression de voir comme une poudre dorée qui rapprochait, resserait la neige jusqu’à en créer une boule dense. Et le nuage doré allait ensuite chercher d’autres cristaux de neige, créait à nouveau une boule un peu plus petite qui venait se placer sur la première. Et le bal continait encore et encore, jusqu’à créer tout un groupe de petits bonhommes de neige. Notre lutin s’approche et voit qu’au coeur du nuage se trouve des toutes minuscules fées, qui utilisaient leur poudre dorée pour déplacer la neige, puis ensuite des bâtons pour créer les bras des bonhommes, et des pives pour les boutons des manteaux de neige, et pour terminer des bouts d’écorces qui allaient former les chapeaux haut de forme de chaque bonhomme…

Notre lutin était complètement ébahi devant ce bal des fées et toute cette…. petite équipe de bonhommes de neige créée comme par magie … mais …. pour quelle raison font-elles cela ? Là, ici, perdu au milieu d’une immense plaine glacée? Bon il faut avouer que le blanc immaculé des bonhommes contrasté sur le fond bleu glacé était vraiment… féérique, on aurait même dit que les bonhommes commençaient à danser !

 

Notre lutin attrapa une petite fée, car il avait envie de comprendre pourquoi elles faisaient tout ça…

La fée le regarda amusée… « Petit lutin, nous, les fées, on imagine des trésors pour les lutins de l’atelier en créant un monde magique qu’on pourra ensuite capturé et reproduire sur les anneaux à l’atelier, et ainsi amener cette magie dans chaque maison de la mood Family.  Et avec ce « prototype » grandeur nature, on a alors la recette... On apporte cette poudre glacée pour avoir ce joli bleu et la poudre de neige pour créer les bonhommes, et les brindilles, et les morceaux d’écorces. Regarde petit lutin comme ils sont tous uniques, regarde comme chaque touche de couleur est plein de magie, regarde leurs jolis chapeaux, et pense-y… Tu te rappelleras la naissance de ce si joli bal de bonhommes de neige. »

 Notre lutin, qui était revenu de son périple, en créant cet addon, souriait, il savait que là, juste à l'intérieur, des minuscules fées jouaient avec les cristaux de neige, sur le fond glacé et poudré, et riait des chapeaux haut de forme en écorce noire, il n'avait pas imaginé la magie qui se cachait à l'intérieur.

Votre lutin, au QG, qui adore découvrir et partager un peu de la magie des créations - un soir de décembre

Petite porte n°6: Le secret du temps

Notre lutin a fait une rencontre merveilleuse ce soir, il a discuté avec Elfy. Elfy? C’est un petit Elfe qui, d’après les récits de 3 petits enfants vivants dans un petit village au pied des Alpes vaudoises, cet Elfe est là chaque nuit de l’Avent et fait des farces en attendant que Noël approche. La nuit dernière, il a même croqué dans la carotte de l’âne du St.Nicolas, c’est dire !

Ce petit Elfe, il nous a raconté un secret extraordinaire. Un secret que seuls quelques enfants connaissent. C’est le secret du temps. Savez vous comment le Père Noël réussi à parcourir toutes les maisons de la Terre durant sa tournée du 24? Certain penseront que ses Rennes magiques sont là pour aller plus vite que la lumière… Bon, on en a parlé à Sébastien ce soir, il nous a dit que même les plus rapides pilotes du monde n’arriveraient pas à faire le tour de toutes les chaumières en moins de 12h.. Donc il y a un truc qui cloche…

Notre Elfy s’est assis avec nous à côté du joli sapin de Noël du QG, les lutins de l’atelier nous ont rejoint, on était tous là, autour du joli sapin illuminé, avec nos yeux d’enfants, impatients de découvrir le récit du petit Elfe.

Elfy raconta que dans la petite hutte du Père Noël se trouve une immense horloge, qui est presque aussi grande que lui. Elle est ronde, avec des grandes aiguilles dorées. Si on s’approche tout prêt, on y découvre comme une carte, en relief, on dirait… mais oui ! C’est la carte de la Terre, on dirait même y voir des petits gens s’agiter, comme si c’était … la vraie Terre.

Et puis, lorsqu’arrive la nuit du 24, le Père Noël ouvre la grande vitre de l’horloge et appuie fort au centre, là où sont fixées les aiguilles. Grâce à un immense bouton doré, il peut alors, le temps d’une nuit, stopper le temps et permettre à ses Rennes magiques de parcourir chaque maison, chaque rêve de chaque enfant pour y déposer les cadeaux préparés par ses lutins.

A son retour, il appuie à nouveau sur le gros bouton doré et hop, le temps reprend, et les premiers enfants s’éveillent.

Vous gardez bien ce secret du temps pour vous, promis ?

Petite porte n°5 : ces petits moments qui comptent

Peut être que le challenge du jour se cachait dans la journée elle-même à vivre, qui allait inspirer la plume de notre vieux Lutin…

Il se réveille, un 5 décembre, il fait encore nuit et il se précipite à la fenêtre pour regarder les étoiles et les premières lueurs du jour illuminer les toits tout enneigés. Il enfile ses grandes bottes blanches toutes chaudes, et s’élance à pied sur le petit chemin, pour aller retrouver les lutins de l’atelier.

Après quelques pas dans les ruelles du village, devant la dernière maison avant les prés, il découvre un bonhomme de neige, avec chapeau haute forme, des bras en branches de bois, il tient un balai et ce nez… on ne parlera pas du nez ce soir… enfin vous savez, son nez !

Bref. Il continue son chemin, ses pas crissent dans la neige. Il aime tellement marcher dans le calme du matin ! Il s’élance maintenant sur la petite route qui zigzague dans le vignoble et découvre des fleurs comme entourées de glace, on dirait… des boules de décoration de Noël ! Ces fleurs ont été capturées par la glace et notre lutin est ébahi de les découvrir tout au long des vignes.

Il continue son chemin et, arrivé à la lisière de la forêt, il entend un souffle rauque, il sent des yeux l’observer. Le lutin scrute les sous bois et devine un magnifique cerf avec des grands bois, qui semble s’amuser de voir notre lutin se balader de si bon matin. Un clin d’oeil entre eux, comme si ils signaient un pacte, le lutin et le cerf garderont pour eux le souvenir de cette rencontre improbable, que seuls eux deux peuvent croire.

Notre lutin continue son chemin, arrive finalement à l’atelier et juste devant la porte, il découvre une bague cachée dans la neige… Qu’est-ce que cette bague peut bien faire là, dans la neige? Encore une histoire de fée, il en est sûr… Bon, ça pourrait bien être le thème d’une autre histoire.. Mais il faut maintenant qu’il se dépêche, ses amis l’attendent. Il passe la porte et entend déjà les marteaux, les rires des lutins, l’atelier est déjà plein de vie!

Il y a des jours comme aujourd'hui où notre lutin se rend compte plus que jamais à quel point ces instants sont précieux, à quel point ses amis lutins comptent, et à quel point c'est aussi si fragile. 

Alors avant de se lancer dans le tourbillon de la journée, il décide de préparer une guirlande pour demain où il accrocherait chaque rencontre de ses balades, et aussi l’image de chaque lutins qui font que la magie est possible, chaque jour, contre vent et marées… ou plutôt contre vent et glace pour cette fois ! 

D'ailleurs, savez vous pourquoi il prépare une guirlande pour demain ?

Si vous avez une petite idée, vous pouvez écrire un email au lutin, à contact@yourmood.net, n’oubliez pas de préciser que c’est pour le lutin ;)

 Votre lutin qui a surnommé une boule de Noël Wilson - au QG un soir glacé

Petite porte n° 4 : Qui a chouravé la carotte du Bonhomme de Neige de la plaine de l'Orbe... ? 

(Fermez les yeux....  et faites-vous lire ce conte .... )

Dans la Plaine de l'Orbe, à l'aube d'une journée glaciale et givrée de décembre, l'intrigue s'épaississait (tout autant que le brouillard habituel de la région) autour de la mystérieuse disparition de la carotte du bonhomme de neige du Père Noël. Les noms de Fabienne, Philippe, Stéphanie, Amila, Luca, Aurélie, Nathalie, Sarah, Juliette, Anouk, Leila, Marie-Noëlle, Arlette, Sandrine, Orlane, Camille, Fernanda, Samantha étaient murmurés parmi les habitants de la petite ville...  mais l'énigme restait plus que jamais entière.

Au sein de la fabrique des lutins de mood, une agitation discrète régnait. Les regards inquisiteurs se croisaient, chacun des lutins étant soupçonné. Parmi eux, Sandrine, avec son air mystérieux et son rire contagieux, attira l'attention.... Les questions fusèrent, mais rien ne semblait transparaître. L'énigme persistait, jusqu'à ce que, avec un sourire espiègle, Sandrine dévoila son secret.

Elle avoua avoir emprunté la carotte pour un projet secret, déclenchant un mélange de rires et de soulagement parmi les lutins. Ainsi, Sandrine, avec son esprit malicieux, se révéla être la coupable de la mystérieuse affaire de la carotte disparue. Elle raconta qu'elle avait dû adopter un ours pour dresser son bouc capricieux pour ne pas risquer un nouvel incident au moment de nourrir ce dernier (le bouc donc). Elle expliqua encore que l'ours en question était capricieux...  et qu'il ne mangeait que des carottes ressemblant de près ou de loin au nez du Bonhomme de Neige du Père Noël... allez savoir pourquoi.



D'un fou rire contagieux, elle avoua finalement que cette histoire n'était qu'une boutade mais qu'elle avait simplement eu besoin d'un triboulet pour s'assurer que la dernière création sertie sur laquelle elle travaillait était bien de la bonne taille... et elle avoua.. non sans la crainte d'amers représailles que Florian avait volé son triboulet un jour où il devait lui-même faire un bonhomme de neige pour un projet TikTok et que, n'ayant pas de carotte, il eut l'idée ingénieuse de voler le triboulet de la sertisseuse.

Depuis ce jour, la plaine de l'Orbe, habituée aux frasques ludiques des lutins de mood, transforma l'incident en une tradition hivernale amusante. Désormais, les bonhommes de neige de la région arboreraient un triboulet à la place de la carotte, rappelant à tous la joyeuse espièglerie qui régnait en cette période magique de Noël. La Plaine de l'Orbe, toujours baignée dans la magie de décembre, vibrait d'un rire complice entre les lutins et les habitants, tous participants d'une histoire enchantée.











Petite porte n° 3: Qui du pingouin ou de l'ours?

Emmitouflé dans sa couverture toute douce, notre lutin découvre le challenge du jour… « C’est pas tant clair c’te histoire là » qu’il marmonne, et puis il ferme les yeux, et se rappelle….

C'était il y a plusieurs dizaines d'années, alors qu'il n'était qu'un tout jeune lutin, plein de rêves, d’étoiles dans les yeux. Lorsqu’il avait une petite pause entre deux confections de trésors, il s’amusait à s’élancer sur une « natte » sur le lac gelé du village du Père Noël. Les plus anciens d’entre vous connaissent peut être encore ces « nattes », ce sont de simples rectangles découpés laissant de petits trous pour les mains pour se tenir au bord. Le but du jeu: s’élancer sur cette fine couche, à plat-ventre, en bas la pente, la tête en avant. Notre lutin adorait ces moments de rigolade, à terminer les sourcils glacés, les doigts tétanisés par le froid, le sourire givré et les pommettes toutes rouges. Il s'imaginait être un pingouin qui s’amusait en bas les blocs de glace de la banquise à plat-ventre pour terminer dans l’eau glacée, un sourire dans les yeux.

Le grand soir de la Tournée du 24, notre lutin était perdu dans ses souvenirs lorsque le traineau atterrit sur un immense paysage de glace de l'Arctique,  la tournée commence tôt ici car il fait nuit rapidement et les enfants sont déjà emmitouflés dans leurs chaudes couvertures. A deux pas, notre lutin devine une troupe des pingouins qui s’amusent, glissent, se chamaillent. Vu qu’ils ont un chouia d’avance ce 24 au soir, le lutin en profite, il sort du traineau et se dirige vers cette cacophonie de rires de pingouins.

Il trébuche et, à plat ventre lui aussi, découvre à quelques centimètres de sa tête, un jeune ours blanc qui le regarde les yeux endormis. Il a l’air frigorifié et en même temps amusé par le spectacle... Sûrement les pingouins ont dû le réveiller ! Il lutte contre l’envie de se laisser envahir par ce doux sommeil de l’hiver bercé par le froid, tellement il a envie d’aller s’amuser avec eux.

Notre lutin se dit, et si notre Père Noël lui offrait de quoi le tenir au chaud pour réaliser son rêve d'aller jouer avec les pingouins sur la glace ?  il pourrait lui offrir un manteau chaud de fourrure noire, comme ça il pourra aller dévaler la pente de glace avec ces pingouins incognito !

Et hop, le lutin file au traineau, et active toute la troupe de lutins. Du fil, des touffes de poils de Renne magique, une touche d'encre noire, de l’huile de coude et tarlitata le manteau se créa en un temps record.

Notre lutin se précipite vers notre petit ours qui avait déjà perdu son énergie à cause du froid, il lui enfile le manteau et éclate de rires, il ressemble presque à un pingouin maintenant ! Ni une ni deux, le petit ours, des étoiles plein les yeux, se met debout, dandine jusqu’aux pingouins et se lance à plat-ventre sur la glace. Le voici devenu le premier « Oursouin » de l’Arctique, né ours et puis… pingouin !

Votre lutin, un dimanche après midi glacé à quelque part dans la plaine d'Orbe - 3 décembre

Petite porte n° 2: "Ho Ho Ho"  et cupessa

Notre vieux lutin réouvre son livre avec sa fourre en cuir, choisit une page toute blanche et trempe le bout de sa plume dans le joli encrier, délicatement déposé dans son plumier en bois. Il ferme les yeux, écoute le crépitement du feu de cheminée, et se plonge dans ses souvenirs d’une de ses nombreuses tournées sur le traineau du Père Noël, la nuit du 24, alors que tous les enfants de la Terre sont en train de rêver profondément….

Cette année là, par une nuit étoilée, notre lutin et ses compagnons de l’atelier étaient tout fous car ils allaient débuter leur tournée dans un endroit incroyable, au village de Tammisaari. Ce village de pêcheurs a la particularité d’avoir, tout autour du lac, des maisons de toutes les couleurs de l’arc en ciel, et notre équipe de lutins coloristes (oui oui, il y a des lutins spécialisés dans la création des mille et une couleurs), nos lutins se réjouissaient de découvrir un monde aussi coloré que leurs créations !

Ils décollent donc tout en douceur, et atterrissent dans la grande plaine enneigée à quelques mètres du village. Le Père Noël rassemble les lutins et leur explique la spécialité de ce village. Le soir de Noël, les enfants déposent dans la cheminée une boule de couleur dans le feu de la cheminée. La couleur de la fumée va guider les lutins, et leur permettre de savoir quel cadeau ils doivent déposer dans quelle cheminée. Pour y arriver, les lutins doivent se tenir prêts avec les cadeaux et dès que le renne magique entend le top départ, ils doivent s’accrocher fort et attraper la fumée de la bonne couleur pour se glisser dans la cheminée.

Notre Père Noël avait par contre cette fois-ci dû faire appel à un nouveau renne magique, car son fidèle compagnon Rudolf avait chopé un chat dans la gorge. Ne riez pas, c’est super dangereux, car si il tousse, alors tous les lutins sont éjectés du traineau. Il avait donc pris  Dikario, un jeune renne fougueux….

Le Père Noël, avec sa voix grave, poussa son célèbre « Ho Ho Ho » qui résonna sur la plaine enneigée. Et là, patatras. Notre Père Noël se retrouve les quatre fers en l’air, la tête coincée dans les hottes, le caleçon au vent et les jambes emmêlées dans les rênes du renne fou ! Heureusement, les lutins, eux, étaient bien accrochés et ils ont pu déposer les cadeaux pour chaque enfant du village… Le Père Noël, lui, a passé toute la tournée pris d’un fou-rire tel que son « Ho Ho Ho » résonna toute la nuit jusqu’au petit matin, car oui, saviez vous que « Ho Ho Ho » est en réalité le rire du Père Noël ?

Votre lutin, un soir au QG en mangeant des mandarines - 2 décembre

 

Petite porte numéro 1: La rencontre du Suchet

Un soir d’hiver, aux premières neiges de décembre, notre lutin regardait les flocons tomber, et fondre doucement sur son grand manteau. Il était là, seul, assis sur la fontaine en pierres, à deux bas du grand chalet, fermé depuis quelques semaines pour l’hiver.

Ses habitants avaient accompagné les troupeaux en plaine, rangé toutes les réserves, fermé chaque volet avec précaution pour ne pas laisser la neige et la glace s’infiltrer par les bords de fenêtres.

Notre lutin regardait en bas de vallée les lumières des villages, en se réjouissant que la magie de Noël se glisse dans chaque rêve d’enfants. Il adore tellement les voir regarder, les yeux brillants, les petits sachets en lin accrochés au bord de la cheminée, en attendant le 25.

Le froid sort notre lutin de ces douces pensées et le ramène à la réalité, la neige commence à devenir intense, la nuit de plus en plus dense. Il regarde alors la pointe de métal qui trône fièrement tout là haut du Suchet, il s’était promis d’y monter ce soir…. Pour y glisser un trésor brillant qui guidera le traineau en cas de tempête le 24...

Il continue alors sa montée, et entend siffler, une fois, deux fois, trois fois…. Il regarde alors autour de lui, et découvre avec surprise une marmotte qui se tient sur ses pattes arrière, avec un objet brillant entre les pattes avant. Lutin lui dit « mais petite marmotte, tu ne dors pas, toi, l’hiver? »

Elle lui répondit « hahahaha non, nous, les marmottes, on a creusé des petits tunnels sous terre pour pouvoir rester au chaud et accomplir notre mission avant la grande soirée ».

« Quelle mission? » Lui demande le lutin.

« Aller déposer des boules brillantes sur les sapins pour éviter que le traineau ne se prenne dans les pointes des arbres »

« Mais tu n’hibernes pas normalement l’hiver? » dit le lutin, complètement ébahi de voir plein de petites marmottes sortir de la neige.

« Non, on a raconté cette histoire pour que les humains nous laissent tranquilles l’hiver, pour qu’on puisse accomplir notre mission de faire briller toutes les pointes de sapins pour guider le Père Noël ».

Le lutin s’approche des marmottes et découvre, entre leurs pattes, de grosses boules brillantes, comme du papier d’alu, qui, effectivement, reflètent fort la lumière des étoiles, c’est complètement fou !

« Bon petite marmottes, je vous laisse continuer votre mission, moi je dois aussi aller déposer un diamant tout là haut, à la pointe du Suchet, pour guider le traineau qui prendra les airs d'ici 23 dodos...

Si vous passez par là, écoutez les petits sifflements dans le bruissement du vent dans les sapins, et souriez <3

Votre lutin, un soir de Noël - 1er décembre

 

Prologue:

Dans son fauteuil à bascule, notre lutin favori, avec son grand bonnet rayé avec un pompom rouge et ses chaussons rouges se balance, doucement.

Une odeur de thé à la cannelle et oranges embaume le petit coin cosy à 2 pas de l’atelier… Notre lutin regarde son joli cahier avec une fourre en cuir, gravé de tous les coins de la Terre qu’il a parcouru depuis tant d’années… Le cahier est ouvert sur une page blanche.

Sa lutine, un peu à l’écart, le regarde. Mon vieux lutin n’a plus la petite étoile dans les yeux comme les années précédentes… Il semble un peu plus .. vieux, plus qu’il ne l’était déjà ;) Que lui arrive-t-il et surtout…. Va-t-il trouver l’énergie, l’envie d’écrire à nouveau ses histoires, jour après jour, jusqu’à prendre la route avec les rennes, le grand soir de Noël ?

Elle s’approche, et cherche sa plume favorite ... Celle qui se cache dans son plumier en bois d’écolier.

Les petits et grands enfants de notre moodfamily, pourtant, attendent ce moment magique, chaque soir, où il partageait un peu de ses histoires, chaque soir de l’Avent, en attendant le grand Soir.

Alors notre lutine a eu une idée… Et si elle lui donnait, chaque matin, le jeu d’écrire un chapitre de son histoire, avec une anecdote, un mot, une idée à y glisser ?

Elle s’approche de lui, ouvre le plumier en bois, sort cette si jolie plume et lui dit: « mon Lutin, cette année je vais te lancer chaque jour un challenge, que tu devras glisser dans chacunes de tes histoires. Et ces histoires, elles parleront de ces rencontres avec celles et ceux de notre moodfamily qui nous ont partagé un peu de leurs rêves d’enfant pour chaque jour de l'Avent. »

Le vieux lutin qui avait continué à se balancer sur son fauteuil s’arrête enfin. Il glisse le couvercle de la boite et prend sa plume, des étoiles dans les yeux.

Une jolie lumière illumine alors son visage… « oui ma lutine, d’accord, je vais relever ton challenge… On va s’amuser ensemble, chaque jour, je me réjouis de lire ton challenge chaque matin! »

Un lutin mood nostalgique de sa boite d'écolier en bois