Les contes mood de Noël

La mood magique

25. décembre

Voici l'histoire d'une jeune fille prénommée Carla (oui parce que Raiponce ça fait un peu…. vieillot) qui était très belle. Ses yeux étaient de couleur bleue et ses cheveux blonds. Elle avait un très beau visage mat et un très beau nez. Ses joues étaient roses et son regard perçant. (Bref, je vous épargne la suite du portrait robot, cela ne changera pas l’histoire!)

Pour son Noël, elle avait reçu une bague mood de ses parents. Un anneau d’acier orné d’argent. Elle était si contente et si fière de l’avoir qu'elle partit en ville retrouver son amie pour lui montrer son cadeau. (Elle est bien cette jeune fille, elle a tout compris au bouche à oreilles!)

En chemin, elle ne lâchez pas du regard cette mood tant attendue. Elle était heureuse d’être enfin membre de cette famille tellement elle était fane de la marque. Elle marchait, dans les rues…

La ville était grande et sentait mauvais; les gaz d’échappement, les ordures… On ne pouvait pas y entendre le cri des oiseaux. Mais Carla s’en fichait, elle avait reçu le plus beau des cadeaux! (Musique dramatique….)

En chemin, Carla rencontra un elfe (ok on pourrait aussi dire une horrible raclure de voleur… mais ça fait moins conte) qui vivait dans un quartier triste et lugubre. Il avait un nez aquilin, le regard cruel. Il était malveillant. Il portait des vêtements troués et marchait pieds nus. Il était coiffé d'un chapeau tordu (si si, je vous le jure). Ses jambes étaient poilues, ses dents toutes noires et ses oreilles pointues. (C’est fou comme là le portrait robot est plus parlant, vous ne trouvez pas?) 

Bref, d’un tour de passe passe, ce gangster d’elfe lui vola sa mood. Adieu magie de Noël, bienvenue dans la réalité les amis!

En colère et voulant récupérer sa précieuse bague, la jeune fille courut si vite qu'elle trébucha, et l'elfe s'enfuit dans les ruelles sinistres de la ville. 

Carla était si triste qu'une fée apparut et lui expliqua que sa bague était magique. (Oui, cher lecteur, oui, je vous vois là en train d’hausser les épaules en vous disant qu’une fée dans un conte moderne ça le fait pas. Mais bon… si ça avait été la police, l’histoire ce serait arrêtée là. Alors… imagination….)

La jeune fille demanda à la fée ce que le bijou avait de si magique, après tout ce n’est qu’une mood interchangeable!  La fée rit et lui dit:

"Ne sais tu pas qu’une mood peut transformer les gentils en princes ou princesses et les méchants en crapauds?" (Bla bla bla… je vous l’ai dit…. Imagination)

Pendant ce temps, (dois-je vous rappeler qu’une conversation entre deux fashionistas dure… longtemps) bien loin du lieu du crime, caché dans une allée sombre… l'elfe mis la mood à son doigt et se transforma instantanément en crapaud vert avec des taches jaunes, des yeux perçants et de grosses pustules toutes blanches. Il était poilu, avec trois poils sur la tête. (Oups je viens de faire le portrait de mon prof de math)

Carla partit à la recherche de l'elfe… enfin de la bestiole hideuse qu’il était devenu et, quand elle arriva, elle vit un crapaud avec sa bague. Aussitôt, elle comprit que la fée n’avait pas menti ou presque…

La jeune fille enfila l’anneau reçu le soir de Noël et… rien…. elle devint une belle princesse des temps modernes.

Morale de l’histoire, on est déjà toutes des princesses, pas besoin de fée carrosse!

 

photo: Gaël Leduc

 

PS: Vos contes s'arrêtent là, après 25 épisodes plus ou moins merveilleux. Ces contes, inspirés d'histoires vraies de notre mood family, ont été écrits par Muriel, Iris, Stéphanie et Fabienne, on espère que ça vous a plus !

Joyeux Noël les amis et faites un bec au prochain crapaud que vous croisez, on ne sait jamais.

 

L'histoire du petit flocon

24.décembre

Ce soir, la nuit était tombée depuis longtemps, la petite fée ouvrit grand la fenêtre, pour faire entrer l’air frais qui sentait bon la neige. Elle aimait prendre un moment le soir, lorsque le calme était revenu dans l’atelier des lutins, accoudée à la fenêtre en regardant le ciel… en espérant voir le traineau passer avec ses lutins partis en tournée. 

Elle guettait le son des petites cloches des rennes, et la voix grave du père Noël qui donnait les directions à prendre à son équipage. 

Elle tend l’oreille et…. Il lui semblait entendre un pleur. Comme une petite voix qui sanglotait. Qui pouvait être si triste la veille de Noël? Elle décida alors d’utiliser le reste de poudre magique qu’elle avait gardé en cas d’urgence pour aller à la rencontre de cette petite voix tout là haut. 

Caché derrière un nuage tout doux elle découvrit un petit flocon, tout seul, qui sanglotait. « que t’arrive-t-il petit flocon ? Pourquoi n’a tu pas accompagner les autres flocons dans la neige de ce soir ? » Le petit flocon la regarda avec ses grands yeux tristes. « J’avais trop peur petite fée, peur que les humains n’aime pas mes cristaux, ils sont si différents des cristaux des autres flocons ! En plus ils sont si fins qu’à peine arrivés au sol, je suis certain que mes cristaux auraient fondu et seraient devenus tout moches. »

La petite fée s’approcha et découvrit des cristaux incroyables, si fin, comme de la dentelle. Le petit flocon était effectivement différent, mais d’une telle beauté qu’elle eu le coeur qui commença à battre très fort. Il avait raison le petit flocon, ils étaient si fins qu’ils risquaient de ne pas tenir le coup…. Mais elle ne pouvait pas laisser ce si joli flocon tout seul, si triste, et en plus il était si beau qu’elle eu envie de le montrer à la Terre entière.

Alors elle lui proposa d’utiliser encore une fois sa poudre magique pour transformer notre petit flocon en une création splendide, que les humains pourraient admirer chaque jour, et qui ne perdra jamais sa finesse, quelque soit l’endroit où il se déposera.

Une poussière d’étoiles plus tard, juste avant minuit, elle ouvrit la petite boite qu’elle avait ramenée avec elle, à l’atelier. Avec … Le si joli flocon. Juste à temps pour entendre sonner les petites cloches et voir, tout là haut, le traineau se faufiler entre les nuages.

Le secret de l'atelier

23 décembre… il est 6h, la nuit est encore si sombre, et pourtant on entend déjà les cliquetis des clés de notre lutine de l’atelier dans le couloir… A l’entrée, elle dépose son grand sac en toile, et son petit chapeau. Elle enfile son tablier en cuir, et regarde par la fenêtre…. Elle attend la mésange qui devrait lui amener la liste… Elle sait qu’elle est trop tôt mais aujourd’hui il faudra que toute sa petite équipe soit « taquet manette », comme elle le dit. 

Ohhh, la petite mésange est là ! Elle ouvre la fenêtre, lui dépose quelques graines et récupère le message qui était caché dans son bec… elle le déroule avec précaution.

« Petits lutins mood, voici la liste pour aujourd’hui. On a encore des centaines de trésors brillants, des combinaisons pailletées, des flocons à façonner et de jolies créations bleues à terminer. Ce soir il faudra que tout soit prêt pour préparer le grand voyage ! Je passerais la nuit prochaine alors, petits lutins, je compte sur vous, la mood family m’a écrit tant de lettres… mais je sais petits lutins que vous connaissez le secret de l’atelier. Vous savez…. la petite souris. Elle est prête… Elle vous attend. » Et c’est signé "père Noël".

La lutine sourit à la mésange et lui fait un clin d’oeil, tu peux retourner vers le papa Noël, on sera prêts. Et la mésange s’envola.

Oui, elle connaît ce secret si bien gardé. La petit souris de Noël… Avez vous déjà entendu parler d’elle ? 

La lutine alla vers la grande armoire, tout au fond de l’atelier, cette grande armoire que personne ne regarde trop, tellement elle fait partie « des meubles ». Elle se met à genoux et ouvre le minuscule petit tiroir tout en bas, et délicatement soulève une fine couche de ouate blanche. Dessous, elle découvre une minuscule petite souris blanche, qui s’éveille et la regarde, les yeux pleine de poussière d’étoiles. « C’est l’heure petite souris, on y est, on a besoin de toi aujourd’hui, tu es prête? » Bien sûr qu’elle est prête ! Elle se réjouit tellement de cette jolie journée !!!

Les lutins et lutines arrivent doucement et se regroupent autour de notre lutine en cheffe. Ils sont tous en cercle et découvrent, les yeux ébahis, cette minuscule jolie petite souris lovée dans les mains de la lutine. Tous en cercle, une énorme énergie pleine de lumière commence à grandir, à émaner du petit groupe. La petite souris passe maintenant de main en main et dépose de la poussière d’étoiles sur chaque petit lutin…. La lutine commence à chanter, et hop, chaque petit lutin se place à son atelier, commence à virevolter, chercher un marteau, une lime, une pierre à poncer, tout s’accélère dans un nuage de poussière d’étoiles. Mais que fait la petite souris ? Et bien elle passe d’établi en établi, amène un bois à une lutine, la petite pièce en argent au lutin des diamants, puis la jolie pièce à celle qui la fera briller avec sa pâte à polir.

Tout va si vite !

Toute la journée la petite souris s’active, les trésors sortent des mains des lutins un à un et peu à peu le grand sac en toile se remplit. 

La nuit est tombée depuis longtemps et enfin le calme revient. On sent encore cette énergie incroyable. Au milieu de l’atelier, on retrouve notre lutine, avec sa petite souris dans les mains. 

C’était une journée incroyable petite souris. Grâce à toi, une fois de plus, nous avons pu créer cette magie que même nos lutins n’imaginaient pas pouvoir créer.

« Tu peux aller te reposer maintenant, car demain on pourrait avoir encore besoin de toi pour les derniers préparatifs. » lui dit la lutine, en la déposant dans le petit tiroir.

Elle ouvrit la fenêtre et regarda le ciel étoilé, elle fit un clin d’oeil à celui, là haut, qui veillait si doucement sur notre équipe, pour s’assurer que tout se passe bien. 

A demain ;) 

 

chaque étoile allumée, c’est comme une petite vie qui démarre

Un soir de décembre, une petite fée rencontra une lutine, qui s’affairait, à charger de boites noires qui semblaient comme briller à l’intérieur. La fée s’approcha et demanda à notre lutine ce qu’elle faisait toute seule dans le noir…. Mais elle était surtout intriguée par ces boites qui semblaient briller… « Que fais tu donc ici seule ce soir avec ton traineau et ces boites étranges? « Je dois vite aller à Zermatt, car sinon l’étoile s’éteindra! » Et pouf, la lutine disparu dans une poussière d’étoiles… La fée n’y comprenait rien, Zermatt, éteindre l’étoile, mais que se passe-t-il…. 

Ni une ni deux, notre petite fée, curieuse bien sûr, regarda par la petit serrure du temps et guigna ce qui se passait au pied du Cervin. Elle découvrit la Lutine et son traineau, qui ouvrit une petite boite et la jolie boutique s’illumina tout à coup et oooooh, une étoile fila dans le ciel pour s’y accrocher ! La petite fée, toujours curieuse, vit la lutine s’affairer, elle préparait son traineau et une autre petite lutine la rejoignit. Elles regardaient ensemble cette jolie étoile, le sourire accroché à leurs oreilles pointues. Tout à coup, la Lutine regarda son traineau et il semblait s’agiter, de la lumière s’échappait des petites boites… Elle devait filer ! Et pouf, disparue….. 

La petite fée regarda à nouveau dans les couloirs du temps et retrouva la lutine dans une autre boutique, bien plus loin, dans une grande ville recouverte d’étoiles au sol. A nouveau, la voici avec une boite, elle l’ouvrit, et wooooow, quel éclat ! Toute la ruelle était illuminée et oooooh une étoile ! Elle s’accrocha juste au dessus de la grande Tour et fit encore plus briller les étoiles de la rue… Le sourire de notre lutine grandit encore plus lorsqu’une autre lutine la rejoignit quelques temps plus tard, elle dansaient sur un rythme de Noël lorsqu’à nouveau le traineau s’agita… et pouf, La Lutine disparu à nouveau. 

Décidément se dit la fée, elle a la bougeotte cette lutine… Il fallait qu’elle comprenne cette histoire d’étoile. « C’est décidé, dit la fée, lorsque je retrouve la lutine, je me faufile dans les longs couloirs du temps et je la rejoins ». Ni une ni deux, la fée retrouva et rejoignit la lutine dans une petite boutique si mignonne, au pied d’une magnifique cathédrale. La boite dans les mains de la Lutine s’ouvrit et oohhhhhh la petite étoile s’envola au dessus du toit de la cathédrale, laissant une lumière éclatante sur toutes les bagues de la petite boutique.

La fée attrapa la Lutine et lui dit « explique moi ton histoire s’il te plait ». 

La Lutine avait des étoiles dans les yeux, de la poussière d’étoiles plein les doigts, un sourire croché à ses oreilles pointues.

« Mais oui, je te l’ai dit ! Je dois garder les étoiles allumées. Et là, dans mes boites, il y a des trésors qui, des fois, doivent être emmenés vers mes autres lutines pour garder leur étoile allumée. A chaque étoile allumée, c’est comme une petite vie qui démarre. Et je ne veux pas laisser s’éteindre nos étoiles. Alors…. J’y vais ! »  Et pouf. La voilà repartie vers les autres lutines, de part le monde.

Les lutines qui accrochent les étoiles au dessus des boutiques


Joyeux Noël Felix euh non.. on a changé la fin ... maintenant c'est joyeux !

Il était une fois dans un pays fort fort lointain, et plus précisément en Laponie,... une famille de lutins qui vivaient dans une belle maison de bois. Tous ces petits lutins travaillaient très dur toute l'année car ils devaient sans cesse mettre du bois dans la cheminée pour ne pas mourir de froid. Ils créaient des bijoux.

Toute la famille de Lutins pouvait travailler 15 heures par jour maximum avant de tomber épuisés dans leur lit. Ils savaient que s'ils travaillaient tous les jours à fond, il pouvait échanger 12 de leurs bijoux contre 5 bûches de cheminée. 
5 bûches de cheminée étaient exactement ce qu'il leur fallait pour chauffer leur maison pendant 24 heures, ni plus ni moins. Ils ne pouvaient donc à aucun moment se permettre d'échouer dans leur mission car si une bûche manquait dans la cheminée un jour, il faisait si froid que toute la famille était en danger et pouvait mourir de froid au bout de 3 heures seulement.

C'est ainsi que tous les jours de l'année, les petits lutins travaillaient avec acharnement pour faire leur 12 bijoux par jour. Il y a un seul jour où les petits lutins ne travaillaient pas : le 25 décembre. Le 25 décembre, les lutins se réunissaient tous ensemble, invitaient leur famille de Laponie du Nord et faisait une grande fête. Ils étaient au moins 200 à chaque fois et c'était une fête incroyable.

Les lutins savaient que pour que cette fête puisse avoir lieu, chaque mois de l'année, il devait arriver à faire 1 bijou de plus, le 13ème... ils devaient absolument arriver à faire 12 bijoux supplémentaires dans l'année pour pouvoir gagner les bûches nécessaires pour pouvoir chauffer la maison et célébrer le jour de Noël le 25 décembre avec toute leur grande famille.Pour cela, ils devaient redoubler leur effort encore plus... Ils étaient déjà au max toute l'année, mais ce jour de fête leur donnait tellement de baume au coeur et d'espoir et de but, qu'ils étaient prêts à tout donner pour voir ce jour incroyable arriver.Le 25 décembre était le jour de l'année où tous les efforts de l'année étaient récompensés. Les retrouvailles, l'amour qui régnait dans la famille, tout cela n'avait pas de prix....

Chaque 25 décembre, il y avait tellement de magie, de jeux, de rêves et d'amour partagés, que tout devenait possible. Cette énergie était tellement puissante que même les habitants de la planète oxtar pouvait la ressentir. Eux aussi avaient compris que ce jour-là, les lutins étaient ensemble et que cela les rendait très puissants.
Mais, un jour, un grand roi fût élu au pouvoir. Ce grand Roi était très sournois. Il n'aimait pas que les lutins se retrouvent et soient entre eux. Il n'aimait pas non plus les voir faire la fête. Il savait que pendant ces moments-là, il y avait une sorte d'énergie mystérieuse qui naissait de ces moments de bonheur et cela lui faisait peur. Il n'avait pas le contrôle de cette magie...

Et lui, il voulait contrôler les lutins.
Il savait qu'il ne pouvait pas interdire aux lutins de se réunir, cela aurait été trop impopulaire et il aurait sûrement risqué sa vie.... Alors il eut une idée géniale. Et si c'était les lutins qui eux-mêmes en venait à l'idée que faire le voyage semblait trop dangereux pour eux. Fier de son idée, il engagea un barde qui chantait à tue tête de village en village répandant la nouvelle qu'il avait vu certains de ces camarades ne jamais revenir de leur voyage et qu'ils avaient disparus. 

Petit à petit, la rumeur circulait dans le pays.. à priori, les routes n'étaient plus sûres et il fallait mieux rester chez soi... Depuis ce moment-là, les lutins ont commencé à ne plus vouloir fêter Noël.. et petit à petit, Noël disparut.

Et c'est ainsi qu'un triste jour, la magie et la vie qui animaient tout le peuple de lutins disparurent en entier. Ils étaient en sécurité dans leur maison, mais plus rien n'avait de sens. "A quoi bon bosser comme des forcenés si ce n'est pour créer une fois par année, la magie qui émane de nous quand nous nous réunissons ? " pensait souvent le grand-père Lutin. 
Et c'est ainsi que lors d'une soirée sombre de Noël 2035, les lutins disparurent laissant place à un monde vide de magie, d'espoir, d'amour et d'amitié. 

Non non on rigole... ce n'est pas comme ça que ce conte va finir ! 

On reprend... 

"A quoi bon bosser comme des forcenés si ce n'est pour créer une fois par année, la magie qui émane de nous quand nous nous réunissons ? " pensait souvent le grand-père Lutin. "

Une fois qu'il était perdu dans ses sombres pensées, le grand-père lutin eut une idée de génie. Et si le fait de devoir se voir "en vrai" n'était qu'un leurre... et s'il y avait plus.. et si la vérité était ailleurs ... Alors il commençait à réfléchir à réfléchir.. et il réalisa que lorsqu'il pensait à sa tante de Laponie du Nord, il ressentait sa présence... que lorsqu'il pensait à son petit cousin, il ressentait sa présence. 

Il eut une grosse révélation... toute sa famille pouvait être ensemble et unie sans se voir... l'essentiel n'était peut être pas visible avec les yeux... Hum, cette phrase il l'avait déjà lue quelque part... mais où... Il était tellement ému de sa découverte qu'il ne put s'empêcher de penser à toute sa famille à qui il aurait tellement aimé partagé cette nouvelle... et devinez quoi... il eut des réponses qui arrivaient de tous le pays. Sa famille l'avait entendu !!!! 

Il s'ensuivit quelque chose d'incroyable... plein de lumières jaillirent du dessus de la Laponie... tous les petits lutins se mirent à voler dans le ciel.. on aurait dit qu'il y avait des milliers de lucioles dans les airs. Il y avait une explosion de lumières et de couleurs... quelque chose de jamais vu nulle part ailleurs. 

Et c'est ainsi que depuis ce jour, on peut admirer les aurores boréales les plus incroyables de l'univers.

N'oubliez pas cette petite phrase tirée du Petit Prince de St-Exupéry : 
"L'essentiel est invisible pour les yeux."





Envole-toi

20 décembre

Une petite Lutine m’a raconté une bien jolie histoire, celle de Christiane, une jeune femme pleine de vie. Une femme qui croque la vie, la terre et le ciel à pleine dents. La montagne, elle la parcourt à pied, à ski mais aussi par les airs, sous une voile qui rappelle les ciels d’hiver, turquoise noire et blanche, du petit nom de «Pi 3 ». Ses amies, avec qui elle partage ses passions, lui montraient leur mood, une à une. A chaque sortie ensemble, elles papotaient addons, bases, médium, ces histoires que seule la mood family peut partager des heures durant.

  

Un jour, Christiane reçu un joli coffret, et y découvrit une mood turquoise, avec des voiles gravées et un médium blanc qui lui donnait tellement d’éclat, elle ressemblait tant à sa voile « Pi 3 »! Christiane vit cette mood comme « prête à s’envoler », comme elle. Comme si, au moindre souffle, elle pouvait virevolter de souffle en souffle, pour monter tout là haut dans les airs.

Bien sûr ce n’était qu’une impression, depuis quand une mood pouvait-elle s’envoler ?

Un après midi, sentant la neige arriver au loin, et sous un soleil éclatant, Christiane voulu prendre soin, enfin, de son jardin, qu’il fallait absolument préparer pour le froid qui arrivait. Elle mit des gants, mais pourtant elle ne se sentait pas à l’aise de garder sa bague au doigt, de peur de l’abîmer. Elle la déposa délicatement sur le muret, juste à côté d’un petit arbre de sureau. Là, elle ne risquait rien ! 

De loin, elle la regardait briller sous les rayons de soleil, se disant qu’elle avait des amies incroyables, avec toujours cette impression d’une énergie si particulière qui semblait l’animer.

  

Après quelques minutes, elle regarda à nouveau le muret et, à son grand étonnement, elle vit 3 pies qui « papotaient » sur le petit mur de pierres. Oh ces pies, elle les connaissaient, elles vivent dans l’immense Saule qui se dressait à quelques mètres de la maison. Mais pourquoi donc ces 3 pies venaient-elles si près ? Elles qui, d’habitude, ne s’approchaient jamais en sa présence?

Elle continua à s’affairer à son jardin, mais ces pies se sont mises à jacasser si fort qu’elle ne put s’empêcher de s’arrêter à nouveau. Elle regarda le petit muret et vit les 3 pies s’envoler vers le grand Saule. 

Là, elle ressentit un frisson froid la traverser. Sa mood. Elle n’était plus là !!! Elle chercha partout partout partout, impossible de la trouver. Quelle tristesse. Comment a-t-elle pu disparaitre? Est-ce qu’une pie aurait pu l’emporter ? Ou…. s’était-elle… envolée ?

Quelques jours plus tard, la neige était là et, avec ses amies, elle se sont retrouvées pour un week end de randonnée… Il ne fallu que quelques minutes pour qu’une d’elle lance « Pis alors, ta mood, tu la mets plus ? » Il a fallu alors leur raconter sa mésaventure. Elles finirent par en rires, en regardant le ciel, avec le rêve qu’un jour, elle retrouve sa mood envolée, peut être allait-elle lui raconter une jolie histoire à son retour?

Et un jour, à l’approche de Noël, Christiane retourna dans son jardin, s’asseoir sur le muret, le coeur pincé. Elle lui manquait, sa mood turquoise… Et tout à coup, elle entendit très très doucement comme un rire, un rire cristallin, sans réussir à trouver de qui, de où cela provenait. Elle regarda sous le petit sureau et ooohhhh, une petite boite noire ! Elle regarda autour d’elle, personne à l’horizon, juste un souffle chaud qui lui caressait le visage. Elle ouvrit la petite boite et y trouva une mood, avec des voiles elle aussi, d’une autre couleur, la couleur du ciel un soir d’hiver. 

 

Elle ne saura jamais par qui, ni comment cette mood était arrivée sous le petit arbre. Mais elle était pour elle, c’est certain.

Petite Lutine, garde le secret pour toi, tu veux bien?

 

Notre Lutine Pilote du Ciel 
19 décembre

Conte de Noël

Ce soir, on va vous conter l'histoire de notre Lutine Pilote du Ciel. 
Notre Lutine du ciel se nomme ainsi car elle passe beaucoup de temps en dessus des nuages, dans le ciel.
A bord de son traîneau volant à propulseur moderne, elle sillonne les pays de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel, de Genève, de Bienne, du Jura... et parfois même, elle s'en va carrément plus loin à l'aventure jusque sur des îles lointaines. 

Notre lutine aime être dans le ciel. Pendant ces moments-là, tout a une autre dimension...  l'espace... le temps. Elle sait qu'elle doit être entièrement dans le moment présent rien que pour avoir une chance de faire atterrir son traineau en sécurité. Et le temps présent, elle le sait, est un privilège que seuls certains élus peuvent déguster.


Vous voulez savoir comment notre lutine en est arrivée à devenir pilote de traîneau à propulseur ?

Alors voilà l'histoire: 

Il était une fois... il y a quelques années, dans un pays tout près de nous, une lutine aux longs cheveux frisés et au teint aussi clair que les reflets du Lac de Neuchâtel. 
Notre lutine aimait beaucoup se promener dans les bois, à vélo, en courant ou encore sur le dos de sa licorne. 
Et puis un jour, elle tomba dans un puits, tout rond. Elle ferma les yeux et quand elle se réveilla, la seule chose qu'elle pouvait voir était un cercle de lumière. Des jours durant, elle ne fixait que ce cercle de lumière en priant à chaque instant qu'une personne passe par là et puisse venir la délivrer du puit. 

Quand exténuée, elle fermait les yeux, elle continuait à voir ce cercle de lumière... Parfois, le centre changeait même de couleur... il était bleu, rose, turquoise, violet.. il y avait même des fois des halos de lumière plus brillants à certains endroits, comme des diamants.. 

Et puis un jour, elle se réveilla à côté du lac, son vélo à quelques mètres de là... "Est-ce que j'ai rêvé ?" se demanda-t-elle. Elle avait à son doigt un anneau.. elle l'avait contemplé pendant de longues heures à travers son objectif. 

Elle se rendit alors compte qu'elle s'était endormie en prenant sa bague en photo... et tous ces ronds l'avaient emmenée au pays du puits imaginaire.
Elle remerciait le ciel d'être réveillée et que tout cela n'était qu'un simple cauchemar. En levant les yeux vers le ciel, elle fut aspirée par le Père Noël et son traineau qui passaient par là au même moment. 
Le père Noël lui proposa une tasse de thé et c'est ainsi qu'ils firent connaissance. Le Père Noël avait besoin de mettre un peu de vitesse dans sa tournée de Noël et il cherchait quelqu'un pour développer ses lignes de distribution en Suisse romande. La lutine plut tout de suite au vieux monsieur et il proposa de l'engager sur le champ en tant que Lutine pilote de traineau propulseur. 
Et depuis là, notre lutine sillonne fièrement le ciel romand un anneau coloré différent sur sa main à chaque fois.

Mais vous savez quoi ? Aujourd'hui, notre lutine fête son anniversaire. Tous ses amis se sont rassemblés dans la forêt, faisant un gros O et lui criant tous en choeur un "JOYEUX ANNIVERSAIRE NOTRE CHÈRE LUTINE PILOTE". 

On souhaite des voyages magiques à notre lutine pilote du ciel ! Continue de nous faire rêver depuis ton traîneau à propulseur!
Mère Noël mood

 

Changement de costume

18 décembre

Un jour, le meilleur de tous les jours de l’année, la veille de Noël, Muriel était dans sa boutique, forte occupée à ranger ses bagues.

Au dehors, il faisait un froid vif et le temps était brumeux. Les gens se pressaient dans la rue, soufflant dans leurs doigts et tapant des pieds pour se réchauffer. 15h venait de sonner et il faisait déjà presque nuit.

Muriel avait laissé la porte de son bureau ouverte afin de surveiller Sabine en train de ranger des addons arrivés de l’atelier des fées. Mais Sabine avait si froid qu’elle avait de la peine à ranger ses trésors bien droits dans le plateaux.

Un client entra dans la boutique! « Je vous souhaite un Joyeux Noël! » Muriel fronce les sourcils… Elle n’aimait pas Noël, qu’y avait-il de si joyeux?

« Pourtant c’est le seul jour de l’année ou les gens semblent unis dans un même élan. Je dirais toujours Vive Noël! lui répondit le client, Sabine du fond de son bureau applaudit

Le client fit son achat et quitta la boutique en réitérant son « Joyeux Noël! » Muriel se contenta d’un « Bonsoir! » grincheux.

Le brouillard et l’obscurité s'installèrent et le clocher de Martigny sonna l’heure de fermer boutique. Muriel quitta son comptoir, ce qui donnait le signal de rentrer. 

Elle dit à Sabine. « Je suppose que tu aimerais avoir ta journée de demain! » « Si… Si… cela te convient. » balbutia Sabine.

« Cela ne me convient absolument pas mais ai-je le choix! » gromela Muriel en quittant le mood box.

Muriel rentra dans sa triste maison, avala un triste repas puis alla se coucher.

Mais cette nuit là, de drôles de choses se passèrent, comme si la maison de Muriel était hantée, des bruits de clochettes, des chaines et même une vision fantomatique. Muriel n’y croyait pas… Elle se disait que tout cela n’était que sottise mais…. le fantôme poussa un cri horrible.

Muriel tomba de son lit et elle demanda au fantôme pourquoi il venait ainsi la tourmenter. Le fantôme lui expliqua qu’il été coincé là pour avoir oublié de vivre et de penser aux autres, de participer à l’humanité. Il lui dit qu’il était là pour lui éviter cela. Muriel fut avertie qu’elle allait être hantée par 3 fantômes. Le premier se présenterait le lendemain quand l’horloge sonnerait minuit, et le deuxième la nuit d’après et le troisième la nuit suivant. Le fantôme alors disparu par la fenêtre.

Toujours aussi grincheuse, Muriel passa sa journée à la boutique attendant avec angoisse la nuit suivante… Cette nuit là, comme le fantôme l’avait prévenu, sur les coups de minuit, elle se retrouva face à face avec un fantôme à la tunique blanche fleurie, une branche de houx sur la tête. « Monsieur êtes vous l’esprit qui m’a été prédit? »

« Je suis l’esprit des Noël Passés » dit le spectre d’une douce voix. Il saisit Muriel par le bras et l’emmena avec lui. Ils se retrouvèrent à la montagne par un jour d’hiver ensoleillé. Muriel reconnu immédiatement les lieux de son enfance. Elle en fut bouleversée. Elle reconnu les gens qui se souhaitaient de belles fêtes de Noël. Elle se reconnu enfant, puis adolescente. Elle s'est projetée dans le souvenir d’une veille de Noël ou la fête était belle et joyeuse! Elle se souvint que même si la fête avait été modeste, ils avaient tous été heureux. Et qu’elle avait reçu tellement de bonheur.

L’esprit l’emporta alors dans plein de lieux lui montrant les ombres du passé.

A peine reposée, Muriel attendit le deuxième esprit…. Elle vit une lumière rouge dans la chambre d’à coté. Elle se leva et entra dans la pièce. Une voix lui dit d’entrer. l’Esprit du Noël Présent l’attendait autour d’un festin.

Muriel lui demanda de l’emmener là ou il voudrait… Ils se retrouvèrent, le matin de Noël, dans la rue. L’esprit le conduit chez Sabine. Il lui fit découvrir une famille heureuse et joyeuse attablée autour d’un repas. Il la mis en garde sur la fragilité de ce moment, qu’à un instant, tout pouvait être chamboulé.

Quand soudain, elle entendit Sabine porter un toast. A la santé de Muriel…. Mais pourquoi, Sabine avait elle porté un toast en son honneur alors qu’elle était tellement dure avec elle?

Le voyage continua toute la nuit, et Muriel écouta les gens chanter, elle les regarda se montrer reconnaissance et amour. Elle pris part à la fête mais très vite il fut l’heure de quitter ces repas, ces fêtes. La nuit fut longue. Et le spectre disparu aux dernières secondes de minuit.

Muriel se rappela la prédiction en relevant la tête elle aperçut un fantôme à l’aspect solennel c’était le fantôme de Noël Future. Le fantôme glissa vers elle, il avait l’air grave et froid. Elle senti autour d’elle une terreur sombre et mystérieuse. Le fantôme ne lui parla pas. Alors Muriel lui demanda: « Tu es bien l’esprit des Noel à venir? Tu vas me montrer des choses qui ne sont pas encore arrivées… » Elle n’eu comme réponse qu’un hochement de tête. Muriel ressenti une telle frayeur qu’elle trembla de tous ces membres.

«J’ai peur, mais je veux changer, alors, je suis prête à te suivre… »

Il se retrouvèrent au coeur même de Martigny, non loin du Mood Box. Le fantôme s’approcha d’un petit groupe, Muriel écouta. On y annonçait la mort d’une personne qu’on ne nomma pas et cela ne semblait affecter personne. Muriel reconnaissait ces personnes, c’était des clients de sa boutique mais elle ne comprenait pas de qui ils parlaient. Le fantôme glissa ensuite vers une boutique qui racheté des objets d’occasion. Muriel vit entrer 3 clients qui venaient vendre des objets ayant appartenu à la morte. Elle frissonna de la tête au pied. Elle compris que c’était ses affaires. Que c’était elle qui était morte, et que personne ne la pleurait. Le fantôme l’emmena alors sur sa tombe.

« Non! Esprit, non! Je ne suis plus la même… Si je change de vie, montre moi que je peux changer ses images. J’honnorais Noël du fond de mon coeur jusqu’à la fin de ma vie! Mais pas ça! Je t’en prie ! »

Alors, les cloches de l’église se mirent a carillonner! Le plus beau des carillons pensa Muriel. Elle demanda a un enfant! « Quel jour sommes nous petit? » L’enfant lui dit! «  Hein voyons, Le jour de Noël! » « Je ne l’ai pas raté! Je ne l’ai pas raté ». Elle compris qu’une nouvelle chance s’offrait à elle. Fini de faire la grincheuse! Elle fit livrer une énorme dinde à Sabine, passa voir son client avec un coffret rempli d’addons ! Et s’invita à la fête. chanta, dansa, embrassa! Elle aima Noël du plus profond de son coeur. 

Le lendemain, Muriel arriva tôt à la boutique pour suspendre Sabine. Celle-ci arriva avec 18 minutes de retard. «  Cela ne peut plus durer! Je vais…. » te donner plus de congés, je vais plus d’aider!!! 

Muriel fini par adorer Noël! Et du fond de sa boutique chaque année, Muriel prépare des centaines de cadeaux qui allaient donner du bonheur. Et pas un client, durant des années ne rata le « Joyeux Noël! » tonitruant de Muriel à peine avaient ils passé le seuil de la boutique.

Muriel avait rangé son costume de Scrooge définitivement.

 

Il était une fois… un pull.. de Noël

17 décembre

Nous avons, pour les plus anciens d’entre nous, tous un souvenir d’une grand maman, une tante ou une amie de nos parents qui, de long mois avant Noël, se lançait dans la confection d’un pull pour .. nous… Vous savez…. Celui qui a des petites boules qui pendouillent, avec des motifs cousus et les fils à l’intérieur qui chatouillent, oui, celui qui piquait tant qu’on prévoyait, ce jour là, d’avoir un sous-pull à manches longues et le regret que ce ne soit pas à col roulé… Elle y mettait tellement de coeur, surtout dans le choix du motif, qui, malgré tout, nous émerveillait, tant il nous rappelait nos rêves d’enfants.

Mais savez vous d’où vient cette tradition ?

Celle qui, la première, réalisa un pull aux motifs de Noël, c’est celle dont on parle si peu et pourtant. La mère Noël. Nous pourrions croire que ce pull était destiné au Père Noël, et bien non. Elle prenait grand soin de tricoter chaque année un pull tout doux (oui tout doux) pour chacun des lutins qui accompagnaient notre cher Père Noël lors de sa tournée. 

Elle choisissait avec amour la laine des moutons de Laponie, cette laine qui était si douce que nos lutins, lorsqu’ils enfilaient leur pull, se lovait ❤️ dans le traineau le temps du long voyage, comme si ils étaient bien au chaud dans leur petit lit. Elle en prenait bien soin, notre Mère Noël, de ses lutins.

Et puis un jour, quelle tristesse l’envahit… Elle qui mettait tout son coeur à créer des pull si joyeux, des motifs qui gardaient l’âme d’enfant à ses lutins pour qu’ils comprennent bien les rêves des plus petits, et bien les gens, eux, avaient pour certains (pas tous) perdu leur âme d’enfant… Alors elle réfléchit, étudia leur comportement tout au long de l’année, repensa à ces grand-mamans, ces amies qui les fabriquaient et elle comprit… Ce n’était pas les motifs qu’ils n’aimaient pas, mais … cette sensation désagréable qu’un pull en laine pouvait provoquer… car leur laine ne venait pas des moutons du Père Noël ! Mais alors, comment faire ? Il fallait absolument que les gens gardent leur âme d’enfant ! 

Alors elle s’approcha d’un autre lutin, qui lui accompagne ces « gens » au quotidien, là bas, plus au sud. Ce lutin mood, il l’aida à trouver une idée. Il savait que les hommes et les femmes avaient des rêves d’enfant, qu’ils aimaient cette ambiance si magique de Noël, les flocons, les Rennes, les étoiles. Alors il proposa à la Mère Noël de créer, avec elles, des centaines et des centaines de bagues avec ces motifs si magiques.

Chacun y trouvera un peu de la magie dont il a besoin, celle qui leur redonnera des étoiles dans les yeux, celle qui fera que eux aussi, ils regarderont la cheminée avec cette chaleur au fond du coeur, avec des yeux d’enfant.

D’ailleurs, avez vous vu que notre Mère Noël à nous vous a prévu un addon de Noël en cadeau? Quand vous l’aurez au doigt, laissez votre âme d’enfant revenir juste un instant, chaque jour, jusqu’à ce que ça devienne une habitude.

Votre lutine des Montagnes

La jolie fée aux mille histoires

16.décembre
Je vais être en retard !
Mais non, chaque année c'est la même chose, et tu sais bien qu'au final, tout ira bien !
D'ac.... mais où sont mes chaussettes?
Sur le lit.
Et mes bottines?
Sous le lit :)
Et mon manteau?
Je l'ai préparé vers ton grand sac.
Ah oui.... merci.... et.... mes clés? 
Ahhh ces clés, quelle histoire...
Bon je me grouille, ça va t'aller....
Savez vous ce qui se cache dans le grand sac? Patience... 
Notre jolie fée virevolte encore plus que d'habitude, car aujourd'hui est un jour pas comme les autres. le 16 décembre ! Ohhh là là, et comme chaque année, notre fée sautille, tourbillonne, s'empare des plus beaux trésors qu'elle croise en chemin, dépose des rivières d'étoiles de ci, de là, attrape un lutin qui s'amusait dans la neige et finalement entre dans l'atelier des fées mood et s'arrête net. Comme chaque jour, ses yeux s'écarquillent. En entrant, elle inonde l'atelier d'une poussière d'étoiles, les lutins et les fées se retournent, le sourire jusque sous leur bonnet. WOOOW cet endroit est rempli de magie 😍. Mais vite vite la fée, ne perds pas de temps ! Elle ne peut s'empêcher d'aller découvrir les créations, plus belles les unes que les autres.
Vite Vite, dépêche toi ! Le Grand Livre t'attend jolie fée !
Oui, dans son sac se cache le Grand Livre mood... Chaque jour, notre jolie fée l'ouvre à nouveau, prend une grande plume et  la plonge dans l'encre dorée. 
Happy Birthday to me 🥳 Et oui, c'est chaque année pareil.... Le 16 décembre c'est mon anniversaire: Youhouhouououou !
Cette histoire-là, elle l'écrira en "Je". Elle choisira les trésors qu'elle aime le plus. Elle choisira un code secret. Elle trouvera ce petit mot qui fait que, comme chaque jour, le "bonne journée" est spécial et rempli de douceur, de joie, de rire aussi, car c'est une journée pas comme les autres, une de plus, celle-ci. 
Ce Grand Livre, elle l'écrit chaque jour, sans exception... Et même qu'une fois, vous vous en rappelez peut-être, elle vous a écrit la plus .... incroyable histoire. Elle commençait par ... Une page blanche. Vous vous en rappelez ? Et bien moi, j'ai cherché longtemps s' il y était caché un mot, un code, une image ! Je n'ai rien trouvé. Elle avait osé ! 
Alors je me suis dit, si vous aussi, vous lui envoyiez votre plus beau souvenir ? L'histoire que vous avez le plus aimé ?
Moi en tout cas, j'aime trop ce Grand Livre... Et je me réjouis de le lire encore et encore, merci jolie fée d'y poser ta plume chaque jour.

Le petit Poucet

15.décembre

Il était une fois, un petit Lutin, qui s'balladait, par monts et par vaux, contre vents et blizzard... Ce petit Lutin, si vous lui demandez où il sera demain, il y a de fortes chances qu'il vous réponde qu'il n'en sait trop rien.

Mais pourquoi est-il si incertain du lendemain ?

Et bien le soir, lorsqu'il ferme les yeux, notre Lutin ne sait jamais où il les ouvrira. Il se réveille chaque jour dans un nouveau monde. La seule chose qui ne le quitte pas, c'est sa besace en cuir, qui vient d'un atelier d'un autre lutin, là haut, sur la plus jolie des montagnes... Mais c'est une autre histoire.. 

Notre Lutin n'est pas malheureux, non non, en réalité il s'est pris au jeu de ce voyage incessant, émerveillé par les lieux magnifiques qu'il découvre au fil des saisons. Mais tout au fond de lui, il a un rêve, qu'il espère réaliser un jour. Il a, dans une boite en velours, dans sa besace, un anneau en métal gris, martelé, qui est serti de petites pierres brunes si brillantes ! Cet anneau, il appartient à une douce Lutine qui a capturé son coeur. Elle, elle a gardé son anneau, à lui. Secrètement, notre Lutin espère réunir un jour, au réveil, les deux anneaux. 

Mais il ne sait pas où elle est, alors il la cherche, encore et encore, et chaque matin il se réveille plein d'espoir, et parcourt le monde.

Notre Lutin n'attend pas que le hasard fasse "bien les choses".... Car sa Lutine lui manque... Alors il a, dans sa besace, pris avec lui plein plein plein de bagues. Car il a eu une idée de génie: Déposer dans chaque endroit où il va une bague, avec un message pour Elle. Un jour, il le sait, elle trouvera une de ses bagues et le lendemain, ils se réveilleront ensemble, et pourront échanger leurs anneaux.

Alors... Si vous trouvez une mood cachée dans un ruisseau, dans la neige ou sous une feuille, laissez la là bien précieusement dans sa cachette et glissez un mot aux lutins mood, qui sait, peut être pourront-ils contacter.... cette Lutine ❤️

La petite histoire du Père Noël

14.décembre

Il y a bien longtemps, le Père Noël s’installait en Laponie. Il rêvait de calme. Et surtout, il rêvait d’un lieu agréable pour ses nombreux rennes. La Laponie semblait être le lieu rêvé !

Après discussion avec Mère Noël, le Père Noël s’est écrié : "C’est décidé, nous allons nous installer ici."  La Laponie se trouve très loin de chez nous, là-haut au Nord. Ce sont de belles étendues à perte de vue. Pas de voiture, pas de bus, juste des sapins de Noël, des rennes et quelques renards blancs…

L’adresse précise de la maison du Père Noël est « top secret ». Ce que l’on sait en revanche, c’est que chaque jour le Père Noël quitte sa maison à traineau pour se rendre à son bureau du Village du Père Noël, situé sur le Cercle Polaire.

Le Père Noël est toujours très occupé dans son village : il doit trier les très nombreuses lettres qu’il reçoit du monde entier et il doit s’afférer à la fabrication des cadeaux qu’il distribuera autour du monde le soir du 24 décembre. Après une longue journée de travail, le Père Noël rentre à la maison. Il est toujours très content de retrouver Mère Noël qui lui prépare souvent de délicieux gâteaux à la cannelle. 

- Je suis enchanté, s’esclaffe le Père Noël. Toute l’année, des enfants du monde entier viennent me chuchoter à l’oreille ce qu’ils veulent pour Noël. Et pas que les enfants! Comme chaque année les adultes m’écrivent leurs souhaits les plus fous!

Mais tu sais Mère Noël, je reçois des demandes étranges depuis quelques temps de la part de grands enfants… et je n’y comprends rien! Même Babelu mon lutin chef d’atelier est perdu!

La Mère Noël, lâche son rouleau à pâtisserie et, intriguée,  demande à voir les lettres reçues… 

- Mmm… voyons cela… XS small, addon, médium, digit…que de mots étranges mon cher père Noël, je comprends ton désarrois. Voici d’étranges souhaits de Noël. Voyons si je peux t’aider mon cher mari.

Elle attrape sur la table ses lunettes et son ordinateur portable (car oui même au fond de la Laponie, il faut vivre avec son temps)

Un peu perplexe, elle tapote dans un moteur de recherche…. Addon…

Le résultat ne tarde pas à apparaître... Surprenant, quelle créativité ! Elle n'en revient pas... Elle continue à "scroller", toutes ces collections, ces couleurs, ces matériaux!

Le Père Noël s’enfonce de plus en plus dans son fauteuil rouge, un peu désemparé.

- Ahhh! Voilà Mon chéri, je crois que j’ai trouvé! Regarde!

Tout en s’asseyant sur les genoux du Père Noël, elle clic sur ce lien...

- Regarde Père Noël! Ça vient d’un pays ou il y a aussi de la neige et ils ont un atelier rempli de petites lutines qui fabriquent… des bagues! Tu as vu celle là! On dirait le ciel de Laponie aujourd’hui, avec une aurore boréal… Ils ont même une collection sur notre beau pays!

- Oh oh oh! Barbelu vite, prépare mon traineau, je pars en Suisse! Je crois que nous avons besoin d’aide! Je vais rendre visite aux lutins Mood! Et n’oublie pas de préparer la pile de lettres. J’espère qu’ils ont des lutins aussi efficaces que le mien pour que tout soit prêt le soir de Noël.

Après avoir regardé son cher mari s’envoler dans le ciel coloré de cette nuit de décembre, la mère Noël ne se remit pas tout de suite à la confection de ces biscuits… elle surfa quelques minutes et envoya une lettre au Père Noël avec son joli souhait de Noël… Il parlait de base, d’addon et de diamants aussi scintillants que les flocons de Laponie.

✨ ✨ ✨ ✨ ✨ ✨ ✨ ✨ ✨

L’histoire ne dit pas… si le Père Noël a scrupuleusement suivi le souhait de la Mère Noël, mais moi, en me baladant dans les ateliers mood, je sais qu’elle a été gâtée le soir du 24 décembre ❤️

Mumu Lutine, qui a deviné le secret du père Noël

Les petites merveilles de l'humanité
13.décembre
Il était une fois une petite elfe mood qui vivait au pied d'une petite montagne, dans une petite cabane confortable.

Un dimanche matin froid et brumeux, elle fit son sac à dos, chaussa ses bottes de randonnée et partit en voyage.
Mais ce n'était pas n'importe quel voyage. Elle suivait un sentiment fort qu'elle n'avait pas pu chasser depuis des jours.

Elle s'est donc mise à marcher. A ce moment-là, elle ne savait pas encore qu'elle allait parcourir plus de 200 kilomètres dans un froid glacial, sur des routes enneigées, à travers des collines, des vallées et des forêts orageuses.
Il faisait vraiment froid, heureusement qu'elle s'était bien couverte et qu'elle avait emporté suffisamment de provisions. De plus, une lumière chaude dans son cœur l'a accompagnée tout au long du voyage. A chaque pas dans la bonne direction, elle se réchauffait un peu plus. C'était comme un panneau indicateur, car dès qu'elle prenait la mauvaise direction, elle avait de nouveau un peu froid. Plus elle se rapprochait de son but, plus la chaleur et la force l'envahissaient. Ainsi, ni le vent froid ni le voyage épuisant ne pouvaient l'atteindre.

Elle continua à marcher, encore et encore, en chantant doucement :
"Petite lumière de chaleur, quoi que tu sois,
comme tu m'as manqué toute ma vie,
je ne savais pas encore que tu existais,
mais c'est comme si je t'avais toujours aimée" !

Au bout de quelques heures, elle se rendit compte qu'elle ne se trouvait plus du tout en Suisse. Il n'y avait plus de montagnes, seulement des collines. Et même le langage des gens qu'elle entendait avait changé... Au lieu du "Grüezi" suisse, on la saluait maintenant "Guten Tag".

Elle se demandait... où elle allait se retrouver à la fin de ce voyage ? Mais rien ne pouvait troubler la certitude infaillible d'être sur le bon chemin.
Après de nombreuses heures, elle arriva aux abords d'une grande ville située dans une vallée. Il faisait sombre, tout était calme. Il commençait à neiger, les flocons scintillaient à la lumière des réverbères. Quand soudain, la chaleur du cœur de l'elfe se répandit dans tout son corps. Elle s'arrêta et regarda autour d'elle. A travers une haie, de nombreuses petites lumières scintillaient dans l'obscurité.
Qu'est-ce que c'était ?
L'elfe grimpa dans le jardin, se rapprocha de la fenêtre et appuya son nez contre la vitre.

Il était là... la raison de son long voyage, de la chaleur dans son cœur.
Une petite fille... qui dormait paisiblement et dont la chambre était remplie d'amour, l'amour des parents pour l'enfant et l'amour de l'enfant pour les parents.
L'elfe ouvrit la fenêtre tout doucement et se glissa à l'intérieur. Tout le monde dormait.
Elle découvrit alors quelque chose : il y avait une bague scintillante sur la table de nuit... C'était une bague mood et les diamants brillaient pour que la fillette n'ait pas peur dans le noir.
A ce moment-là, elle savait très bien que c'était Elle qui l'avait amenée ici.
Ce n'était donc pas n'importe quelle fille. Non, cette petite humaine était née au sein d'une famille mood. Il ne pouvait rien lui arriver de mieux.

L'elfe caressa légèrement la joue de la fillette mood. Les petits doigts entourèrent alors l'un des siens et le tinrent longtemps.

Sur le chemin du retour, l'elfe rêva de ce visage paisible et de ces doigts minuscules, les sentant encore sur sa main. Cette fillette n'aurait pas pu trouver une meilleure famille.
Et c'était le plus beau cadeau de Noël que cette elfe mood ait jamais reçu...

Iris, die kleine Elfe

L'Amoureuse du Berger

12.décembre

Sur les parois abruptes du Cervin, on pouvait apercevoir un berger avec quelques moutons à tête noire, qui regardait le ciel. Ce berger, il était tombé amoureux d’une étoile. Chaque soir, elle brillait seule, avant toutes les autres, juste à côté du Cervin. Un soir, le berger se sentait si seul, il voyait cette étoile briller de mille feux, mais il ressentait sa solitude, à elle aussi, seule dans les Cieux. 

 

Chaque soir, le berger lui parlait, lui racontait ce qu’il avait vu la journée avec ses moutons. Il aurait tant aimé l’avoir près de lui, mais elle était si loin, tout là haut, dans le ciel. 

Un soir, il lui sembla entendre une petite voix, cristalline. Il regarda vers le ciel et il vit son étoile bouger… Comme si elle voulait lui dire quelque chose. Un souffle étonnement chaud vint doucement glisser sur son visage, il entendit un mot « être près de toi.. » et d’un coup, son étoile fila et il vit un éclat sur la face du Cervin, à quelques kilomètres de là. 

Il s’y rendit le jour suivant, il n’avait pas dormi. Son étoile, qu’il aimait tant, avait disparu, et ces mots l’intriguait, avait il rêvé ? Qu’allait-il trouver ? Allait-elle revenir ?

Le berger et ses moutons arriva dans ce coin escarpé, il brillait tant! Il découvrit un endroit si scintillant, et en son centre, une petite fleur, en forme d’étoile, avec des pétales comme de la laine blanche, et en son centre, des pistils jaunes éclatants au soleil. 

Son coeur battait si fort, son amoureuse était là, avec lui !

Bien sûr il ne pouvait la prendre avec sinon elle mourrait, mais il pris bien soin de récolter la poussière d’étoiles déposée tout autour. Il entreprit alors de semer partout dans les parois rocheuses, des Edelweiss, pour que son étoile ne meurt jamais.

Mais la nuit, elle ne brillera plus ! Il était triste d’avoir arraché son étoile des Cieux… Et puis il a eu une idée. 

Il connaissait un lutin, à Zermatt, qui allait pouvoir l’aider. Ce lutin, grâce à la poussière d’étoiles, créa un diamant, puis un autre, puis encore un autre, et créa l’Edelweiss de Zermatt, qui brille jour et nuit dans son cocon tout doux, au pied du Cervin. 

Les amoureux des montagnes le savent, les Edelweiss doivent rester dans les rochers, pour que leur étoile soit toujours là pour les guider.

Petite histoire d'une lutine amoureuse, et merci à une petite fée des montagnes pour m'avoir partagé quelques photos ❤️

 

Les Elfes de la montagne

11.décembre

J’adore la nuit… j’adore la nuit quand il neige… j’adore le bruit des branches qui craquent sous le poids de la poudre blanche, le bruit des pas…  scrach  scratch  et ce silence.

Ce soir, on a ouvert la boutique tard à Zermatt, c’est la période de l’Avent.

Il est 22h quand je sors dans la rue, je suis seule, tout le monde est bien au chaud devant un feu de cheminée.

Mais quelque chose m’intrigue, un bruit étrange, comme un bruit de pas mais à peine audible. Il est tard, je dois être fatiguée…. Un petit coup d’oeil à travers la vitrine... rien... Alors je prends la direction de la maison.

Bien emmitouflée sous mon duvet, je ne trouve pas le sommeil, ce bruit…. ce tout petit bruit vient troubler ma nuit. Es-ce que j’avais oublié la bougie qui crépitait sur le comptoir, est-ce qu’une feuille morte essayait de fuir le froid et s’est coincée dans le mécanisme de la porte. Je ne sais pas… Mais une petite voix dans ma tête me dit…. Retournes-y!

Après avoir fait la crêpe durant 1h dans mon lit, je ne tiens plus. Je m’emmitoufle tel un bonhomme de neige et j’empreinte les ruelles zermattoise jusqu’à la Kirchstrasse. Scratch, scratch, il neige…

Et là, je colle mon nez sur la vitrine de la boutique, un nuage de buée vient troubler ma vision. Je fais un petit trou de ma main, écarquille les yeux. Je dois rêver… je regarde à nouveau! A l’intérieur, 3 petits elfes tourbillonnent entre les plateaux de bagues, se lancent une guirlande lumineuse, un quatrième décore un sapin design de belles boules colorées.

Surprise, un « Ohh » s’échappe de ma voix et vient troubler le silence nocturne… et en un instant, les 3 petits gnomes avaient disparus Laissant derrière eux une boutique décorée et respirant la magie de Noël.

Alors si une nuit d’hiver… le silence est troublé de petits bruits intrigants…. Ouvrez bien les yeux… il y a quelque chose de magique durant l’Avent!

 

Un lutin pour un monde meilleur

10.décembre

Il y a des rencontres comme celle que je vais vous raconter qui sont magiques, dignes d'un conte de Noël, une de ces rencontres qui vous marquent, dont on s'en rappelle longtemps.

Il était une fois, un lutin qui se nommait Jólin (Noël en Islandais). 

Jólin n'avait rien du joli petit lutin tel qu'on l'imagine dans les contes. Il avait la peau marquée par des années de travaux en extérieur, de voyages dans le froid, la glace, la neige. Il avait une voix rauque, mais... Ses yeux étaient brillants, et quand il m'a regardé la première fois dans les yeux, j'ai compris qu'il avait un pouvoir extraordinaire, le pouvoir de faire changer les choses.

Jólin menait un combat, faire que les Droits de l'Homme soient respectés dans un pays où la souffrance était quotidienne, où les enfants n'avaient pas toujours droit à l'éducation. Mais comment se battre contre un pays, quand on est un simple lutin ?

Dans cette contrée hostile, il y avait un train qui parcourait des milliers de kilomètres, de part et d'autre du pays. Les habitants devaient faire de longue distance pour trouver du travail, ou pour aller chercher de la nourriture. Les plus pauvres d'entre eux n'avaient pas l'argent nécessaire pour s'offrir une place à l'intérieur, alors ils s'installaient sur le toit. 

Le lutin s'est dit "oui, c'est là que je vais pouvoir rencontrer ceux qui avaient le plus besoin!". Alors il a pris avec lui des livres, des crayons, et entama un combat, celui d'enseigner aux plus pauvres, les Droits de l'Homme. Il a parcouru le pays de long en large, encore et encore, et petit à petit le peuple devint de plus en plus instruit. Certains ne savaient pas lire, alors il leur enseignait les Droits de l'Homme avec des dessins et en leur racontant des histoires, durant des heures de voyage, au froid.

Et mood dans tout ça?

Et bien Jólin, je l'ai rencontré un jour, au retour d'un de ses voyages. Et je lui ai fait découvrir la collection des Droits de l'Homme. Et il s'est émerveillé des dessins qui représentaient chaque article des Droits de l'Homme, comme ce qu'il faisait des heures durant avec son peuple, sur le train ! En plus la mood family pouvait lire, découvrir, relire chaque article et partager ces créations avec leurs amis, leur famille ! Il était fou de joie.

Ses yeux brillaient, les miens aussi.

On s'écrit souvent Jólin et moi, et on parle encore et encore de cette collection. 

Quel addon pensez-vous qu'il porte au doigt, notre lutin Jólin ?

 

Merci petit lutin d'avoir croisé mon chemin. 

Epilogue:

Ce matin, 10 décembre 2021, je suis tombée sur cette citation: 

«Rappelons-nous : un livre, un stylo, un enfant et un professeur peuvent changer le monde.» Malala Yousafzai

Alors je me suis dit, si on faisait comme Jólin, tous, un petit peu chaque jour?

 Une Lutine mood, qui rêve d'un monde meilleur

La légende du Sapin

9.décembre

Tu l’as sûrement remarqué, toi qui est fan de mood. On adore créer des addons à l’effigie du plus bel arbre de la forêt. Il y a eu le Silver Forest, Le Forest d’Antony Trice, le Fire Forest, l’addon du 3 décembre dernier….

Mais savez-vous pourquoi? Parce qu’on adore la légende de l’arbre de Noël. Vous la connaissez? Non? Alors installez-vous, je vais vous raconter le conte préféré des lutins mood.

Cela remonte il y a bien longtemps… Oh mood n’existait pas encore!

Je crois même que l’idée de créer des bagues n’avait pas encore effleuré l’idée des homme préhistoriques…. Bref… 

Il y a bien longtemps, c’était l’hiver, la veille du jour de Noël. Dans la forêt, beaucoup d’oiseaux se préparaient à partir, Il était temps pour eux de migrer en Afrique en attendant le prochain été. Tous les oiseaux avaient hâte de commencer leur voyage vers les pays chauds… tous sauf un petit oiseau.

Il allait devoir passe l’hiver ici, dans la forêt. Celui-ci s’était cassé une aile et ne pouvait pas voler. Le petit oiseau regarda tristement sa famille et ses amis quitter la forêt, il aurait tant voulu les accompagner.

Alors, l’oisillon se mit à chercher un abri. Son aile lui faisait mal.

Il aperçut un grand et beau chêne. Son tronc était couvert d’une écorce rugueuse et ses feuilles avaient des bords ondulés. L’oiseau s’approcha et lui dit: « Chêne, mon aile est cassée, je ne peux pas voler. Peux tu m’abriter pendant l’hiver glacé? »

« T’abriter? Non pas question! Tu vas manger tous mes glands, vas-t-en »

Le petit oiseau reprit son chemin , il frissonna, de gros flocons tombaient du ciel. Soudain, il arriva devant un jeune hêtre à l’écorce mince et lisse.

Il agitait ses petit feuilles rondes pour faire tomber la neige qui tombait sur lui.

« Jeune Hêtre, mon aile est cassée, je ne peux pas voler. Peux-tu m’abriter pendant l’hiver glacé? »

« T’abriter? Non pas question! Tu vas manger tous mes fruits, vas-t-en! »

L’oisillon baissa la tête et remis son chemin...

Il neigeait de plus en plus fort, l’oiseau senti son ventre gargouiller il avait faim quand il aperçut un bouleau, fier et haut. Son tronc était blanc comme la neige.

« Bouleau, mon aile est cassée, je ne peux pas voler, j’ai froid et faim. Peux-tu m’abriter pendant l’hiver glacé? »

« T’abriter? Non pas question! Tu vas manger toutes mes graines, vas-t-en ! »

Le petit oiseau ne savait plus où aller. Mais il entendit une voix qui lui disait de s’approcher. Il fit quelques pas et vit un sapin.

« Petit oiseau, vient t’abriter dans mes branches. Je n’ai ni gland, ni fruit, ni graine, mais je peux t’abriter pendant l’hiver gelé. »

L’oiseau accepta et se blotti contre son nouvel ami.

Il entendit les autres arbres de la forêt se moquer du sapin. Ils le trouvaient si laid avec son tronc noir et ses branches recouvertes d’aiguilles. Ils se vantaient d’être bien plus élégants et que la forêt n’était belle que grâce à eux.

La nuit arrive et la neige tombait toujours, et bientôt une tempête éclata. Toute la nuit, des vents violents balayèrent la forêt, Ils s’engouffraient dans les sentiers, puis se ruaient sur les arbres et tiraient sur leur branches. Ils passaient entre eux et les bousculaient de toutes leurs forces. Ceux-ci s’accrochaient à leurs racines pour ne pas s’effondrer.

Les vents ne se calmèrent qu’au petit matin. Et ont entendit des cris dans la forêt! « Mes feuilles, J’ai perdu mes feuilles! » gémissaient en choeur le chêne, l’hêtre et le bouleau.

Leurs branches étaient complètement nues, toutes les feuilles étaient tombées au sol. En revanche, le sapin n’avait pas perdu une seule aiguille.

L’Esprit de l’hiver, qui avait déclenché cette tempête avait décidé de les lui laisser pour le récompenser de sa gentillesse envers le petit oiseau.

Depuis cette nuit la, le sapin, généreux et protecteur, reste vert en hiver. Il est maintenant un symbole de fête, autour duquel les gens se réunissent.

Et chez mood on aime ce qui nous réunit. Alors le sapin est devenu notre arbre fétiche! 

Mumu des montagnes

 

Lettre au Père Noël

8. décembre

Cher Père Noël, je m’appelle Michaël, je suis fan d’astronomie depuis tout petit! Tu te souviens sûrement m’avoir apporter mon tout premier télescope un soir de Noël 1986.

Cher Père Noël, Je sais que tu seras bien occupé le soir du 24 décembre et que aujourd’hui, je suis grand. Mais je t’envoie ma lettre…. On ne sait jamais…

Je ne sais pas si tu regardes le ciel parfois, les étoiles filantes, les aurores boréales, tu dois savoir cher Père Noël que si tu ne le fais pas, tu pourrais rencontrer quelques soucis avec ton traineau. Ouvre l’oeil car chaque année, il tombe du ciel plus de 100 tonnes de météorites et de poussières venues de l’espace. Et ce serait bien triste que le soir du 24 décembre tu te retrouves en avarie de traineau suite à une collision stellaire.

Tu le sais depuis tout petit, je rêve de découvrir un météorite! Oh pas parce que ça vaut des sous (ça rapporterait pas 5 cts), mais pour la science, pour comprendre la naissance de notre galaxie.

Et tu sais quoi! Le 29 novembre j’étais à St-Luc, à l’observatoire, quand on a remarqué la chute d’une météorite sur notre beau Valais. D’après les calculs de notre réseau Fripon, elle serait tombée dans le Val de Bagnes, sur le Glacier de Corbassière.

Tu le sais, l’astronomie est tout ce que j’aime... Alors j’ai tout lâché, et je cherche ce cailloux noir et dense, un peu plus gros qu’une mandarine (et oui il fait 500g) depuis des jours. Sous la neige, la pluie. Mes joues sont fouettées par la bise glaciale. Mais je cherche. Je cherche, pour réaliser un rêve, mon rêve… trouver un bout d’espace.

J’aimerais en garder un petit bout et demander aux fées mood d’en réaliser un addon que je porterais à mon doigt! Tu imagines…. Une bague venue tout droit de l’espace. Quel souvenir fabuleux!

Et pour le reste, je le donnerais à mes collègues scientifiques, pour comprendre le monde qui nous entoure. 

Alors Père Noël, je cherche… Mais si le soir de Noël tu survoles le glacier de Corbassière et que tu vois de là-haut un caillou lisse, un caillou un peu différent… Alors, dépose dans ma chaussette les cordonnées gps de mon trésor… Ce sera l’un des plus beaux cadeaux de ma vie, tout comme le télescope… car c’est grâce à tes cadeaux que je suis aujourd’hui astronome!

PS: je préviens les fées mood, qu’elle se préparent à avoir un objet extraterrestre dans leur atelier!

Mumu notre lutine des étoiles

Epilogue... Les fées ont eu la chance d'avoir leur météorite en main il y a quelques mois et ont pu créer quelques rares trésors.... Peut être qu'elles pourront recevoir une nouvelle pierre ? Seul le Père Noël pourra nous le dire... ou pas.

 

Dessine moi un arc-en-ciel

7.décembre

Lorsqu'un arc-en-ciel apparait à l'horizon, les plus rêveurs d'entre nous pensent au trésor qui se cache à son pied. Avez vous, vous aussi ,cherché ce trésor ? Et bien moi je l'ai trouvé. Voici son histoire.

Un jour, j'ai reçu un message d'une fée. Elle me parlait de couleurs, de crayons, de petits lutins, d'une île fantastique, je n'y comprenais pas grand chose. Alors, un soir, au mood store, elle est venue me trouver. Il faisait nuit, seules les lumières des bagues restaient allumées, l'ambiance était si douce, comme elle.

Elle m'a ainsi dévoilé le secret des arcs-en-ciel.

Dans une île fantastique, se trouvait toute une ribambelle de petits lutins, qui, grâce à des crayons de couleurs, dessinaient des arcs-en-ciel qui créaient un grand grand arc jusqu'aux endroits où se trouvaient des trésors. Eux, ils avaient aussi un trésor, qui se trouvait au doigt de cette fée. Ce trésor est ainsi relié à chaque trésor de la planète par un arc-en-ciel créé avec leurs crayons de couleurs. (un jour un enfant m'avait fait le dessin pour m'expliquer, mais je n'avais pas compris, c'est pourtant si simple !)

Malheureusement les petits lutins n'avaient plus un seul crayon. Et aucun arbre pour les fabriquer sur leur île, car les arbres dont ils avaient besoin étaient ceux qui se trouvent chez le père Noël, bien bien loin de chez eux.

Mais... moi je n'avais que des bagues, pas de crayons de couleurs, ni d'arbres ! Qu'est-ce que je pouvais bien faire pour les aider?

Ni une ni deux.... Je me suis dit... Et si notre mood family nous aidait? On a donc pris le micro, pour demander l'aide à tout le monde, tout autour de la planète mood. Et wow, quel élan de solidarité ❤️ Certains ont pu envoyer des crayons à la fée, d'autres ont participé à une grande journée durant laquelle chaque nouvelle mood de la mood family apportait, grâce à un lutin spécial nommé pour l'occasion, un crayon de couleur. Mais il fallait faire vite car la fée s'envolait pour l'île quelques jours plus tard. Le lutin prit ses bottines, sa hache, et alla chercher des arbres pour créer les crayons, et à l'atelier, il ajouta la couleur avec laquelle il crée d'habitude les addons de couleurs et hop, il a pu fabriquer et apporter un joli carton de crayons colorés à la fée, juste avant son départ.

Mais le lutin était un peu triste... Car il avait du sacrifier ces arbres de cette forêt qu'il aimait tant... Comment faire ? Il s'est alors attelé à récolter graines après graines, les a emballées dans des petits sachets mood, pour les offrir à notre mood family qui pourra replanter ces arbres tout autour de la planète mood. 

Et l'arc-en-ciel ? 

La fée a rejoint ses lutins et oui, chaque jour, ils peuvent à nouveau créer ces arcs-en-ciel qu'on aime tant. N'avez vous pas constaté cet automne qu'il y avait beaucoup plus d'arcs-en-ciel que d'habitude? 

Mais alors, il reste un secret que je vous ai promis de dévoiler... Le trésor de la fée ! Je vous avais dit l'avoir trouvé.

Le trésor, c'est d'une part la bague qu'elle porte, mais aussi l'immense amour qu'elle offre chaque jour à ses lutins. Et ce trésor là, je suis certaine que notre mood family en possède un gros comme ça.

votre Lutine du moodathlon

PS: merci petite fée pour les photos

 

Le Père Noël Secret

6. décembre

Il y a un lieu ou l’on passe des heures par jour, un lieu ou l’on ne se sent pas comme à la maison, un lieu ou l’on côtoie des gens qu’on a pas choisi. Ce lieu c’est le bureau et je m’en vais vous raconter une petite histoire...

Rassurez-vous, aujourd’hui pas de crêpage de chignon autour de la photocopieuse ou de blague potache à la pause café.

Non, le bureau peut, parfois, être un lieu rempli de magie!

Mathilde travaille dans un grand open space pour une assurance, elle s’occupe de gérer les plaintes des clients avec 5 autres de collègues. C’est un travail difficile. Elles doivent garder leur calme face à des clients plutôt grincheux et cela toute l’année. Alors, pour évacuer les remontrances et les cris, dès qu’elles ont quelques minutes, elles se racontent leur vie, parlent de la famille, des voyages mais aussi de leur coup de coeur shopping.

Et en ce lundi matin, au 7ème étage, le sujet principale est la bague mood de Lucie, l’une des collègues de Mathilde. Depuis des semaines, elles admirent les combinaisons variées et quasi quotidiennes de la mood de leur camarade de bureau. A tel point que samedi dernier, elles ont toutes décidé de s’en offrir une pour Noël. Après une folle matinée à la boutique de Martigny, la bague de leurs rêves est sous le sapin. Et ce matin, à la pause café… la grande question est: Quel sera le prochain addon qu’elles vont s’offrir.

Toutes… enfin non, Mathilde, elle, garde les mains dans les poches de son jeans, elle se sent un peu à l’écart aujourd’hui, car pas de petit paquet mood sous le sapin. Elle était pourtant conviée à ce joli samedi de entre filles. Mais un peu gênée, elle avait décliné l’invitation de ses amies prétextant un rendez-vous prévu de longue date.

Lucie a remarqué que son amie était un peu triste et que quelque chose n’allait pas. Alors discrètement, elle se rapproche de Mathilde pour connaitre ce qui la tourmente.

Mathilde lui avoue qu’elle ne les a pas accompagné, samedi, car sa situation de maman solo ne lui permettait pas de s’offrir sa bague, qu’elle préférait gâter ses 3 enfants. Mais qu’elle en rêve. Peut-être un jour quand…

Malheureusement, la pause est terminée le téléphone se remet à crépiter, il faut retourner écouter les lamentations des clients.

Alors qu’elle avait une mamie râleuse au téléphone qui lui reprochait que ceci-cela n’allait pas assez vite, que le service n’était pas assez rapide…… Lucie a eu une idée. Entre deux reproches, elle tapota un petit mail à l’attention de ses collègues.

« Coucou les filles, et si on jouait au Père Noël secret! »

Elle expliquait dans la missive la situation de Mathilde et proposait à ses amies de s'unir pour lui offrir sa mood. Enfin une idée réjouissante dans cette journée!

 

Le soir même, les 5 complices s’étaient donné rendez-vous à la boutique pour choisir la mood de leur amie. Chacune d’elle participa à la sélection de la bague mais aussi de quelques décors colorés et joyeux.

Le lendemain matin, Lucie déposa une petite boite joliment emballée sur le bureau de Mathilde, et sur la petite carte qui l’accompagnait ce petit mot:

 

Joyeux Noël Supergirl de la part du Père Noël!

En arrivant à son poste, Mathilde découvrit la boite, elle ne pu retenir ces larmes! Touchée par le cadeau de ses collègues.

Il y a de la magie au bureau, surtout à Noël ❤️

votre Mumu conteuse 

L'histoire des lutins magiques

5. décembre..  Il était une fois…

Il y a bien longtemps, la famine, le froid et l’hiver frappaient partout…

Au coeur d’une petite ville, vivait un bijoutier qui était devenu si pauvre, qu’il lui restait juste assez de d’argent pour faire une seule création. Un soir, l’artisan s’enferma dans son atelier pour créer son dernier bijou, celui qui lui permettrait, peut-être, de manger jusqu’au soir de Noël. Il travailla sans relâche des heures durant. Epuisé, et il finit par s’endormir sur son ouvrage.

Le lendemain matin à son réveil, il allait se mettre à travailler quand il trouva sur son billot une bague terminée. Surpris, il ne savait pas comment cela se faisait. Il examina le bijou de tous les côtés, il était parfait, il n’y avait pas de défaut, il était original, moderne et astucieux.

Le bijoutier n’y comprenait plus rien, il n’avait pourtant pas fini, et il n’avait pas eu l’idée de fabriquer avec de vieux outils de l’atelier des petits anneaux pouvant se glisser dans ce support si ingénieux…

Un homme rentra dans la boutique du bijoutier et la bague attira son attention, elle lui plu tellement qu’il la paya très cher. Avec cet argent, le vieux bijoutier, n’acheta pas du pain, il pu acheter de l’acier, du bois, de l’argent pour fabriquer deux autres bagues et le soir même, il se mit au travail, il les tailla et alla se coucher pour terminer le travail le lendemain matin.

Le lendemain matin encore une fois, l’artisan trouva deux bagues toutes faites. Dans sa boutique les acheteurs ne manquèrent pas et avec l’argent qu’il gagna se jour-là, il put s’acheter de quoi fabriquer quatre autres bagues. Et comme d’habitude ,le lendemain matin les bijoux étaient déjà prêts, tout aussi parfaits les uns que les autres, encore plus beaux cette fois, ils étaient même sertis de diamants.

Ainsi, petit à petit, le bijoutier commença à sortir de la pauvreté, et un soir, aux environs de Noël, pendant qu’il préparait le sapin de Noël, le bijoutier dit à sa femme :

- Et si ce soir nous veillions pour voir ceux qui nous aident ?

Elle accepta et laissa une bougie allumée et tout deux se cachèrent dans une armoire. Quand minuit retentit, cinq jolis petits lutins, complètement nus, entrèrent, ils se placèrent à l’établi et, prenant l’acier dans leurs petites mains, ils se mirent à marteler, graver, souder avec tant d’adresse que le bijoutier n’en croyait pas ses yeux. Ils travaillèrent toute la nuit et quand l’ouvrage fût enfin terminé, les cinq petits lutins disparurent.

Le lendemain, la femme dit à son mari :

- Ces cinq petits lutins nous ont sorti de la misère, il nous faut leur montrer notre gratitude et toute notre reconnaissance. Les pauvres, ils doivent mourir de froid, à courir partout nus comme des vers. Je vais leur coudre à chacun habit, culotte, chemise et même leur tricoter des bas.

L’homme trouva l’idée formidable et ils se mirent au travail. Le soir, quand tout fût prêt, tous deux placèrent les vêtements sur le billot et se cachèrent dans l’armoire pour voir la réaction des petits lutins.

Quand minuit sonna, les cinq petits lutins apparurent et au moment où ils allaient se mettre au travail, ils trouvèrent les présents au lieu des habituels morceaux d’or et d’argent. Ils témoignèrent d’abord un étonnement mais une grande joie s’emparèrent d’eux et ils passèrent les habits et se mirent à chanter.

- Ne sommes-nous pas de jolis lutins ?
Acier, or et diamant !

Les petits lutins dansèrent et sautèrent partout, ils étaient fort heureux de ce cadeau, et tout en dansant ils gagnèrent la sortie.

Ils étaient de si belle humeur!

A partir de ce soir là, le bijoutier et sa femme ne revirent plus jamais les petits lutins mais ils continuèrent à être heureux et tout ce qu’ils entreprenaient leur réussissait. Grâce aux cinq petits lutins et en souvenir de leur humeur si joyeuse, ils créèrent une marque appelée mood. Le bijoutier continua longtemps à rendre les gens heureux avec ces bijoux si originaux sans jamais oublier la providence.

Mumu Lutine

 

Les fées et leur petite mood verte

4.décembre

Il était une fois deux fées, qui se ressemblaient dans leur folie. Un jour elles se sont lancées dans une aventure folle, et, croyez le ou pas, elles ont fait mentir tous les profs de math, car ensemble, et bien 1 + 1 donne 3, ou 3000, ou 3000000 même, si on compte en termes d'idées, d'énergie, de folies et d'ambition. 

Elles ont décidé un jour d'écrire un nouveau chapitre de l'histoire de l'anneau magique. Un anneau qui change de couleurs selon votre humeur, qui, grâce à l'aide de quelques lutins, donne vie à nos rêves. Et cet anneau ne s'arrête pas là. Il est capable de réunir au sein d'une même et grande famille, des personnes de tout horizon, de toute génération, au delà des stops et des barrières naturelles, culturelles, même au delà des barrières du temps.

Mais comment ont-elles fait ? 

Le soir, dans un petit village du Nord-Vaudois, on les entendaient chuchoter, rigoler, tout en écrivant l'adresse de notre mood family sur chaque enveloppe, une à une, en préparant, depuis une chambre secrète, les envois des anneaux magiques. Et hop, elles partaient, dans leur mood verte (le père Noël a un traineau, elles, elles avaient une mood verte oui) par monts et par vaux, les glisser dans un autre traineau ou... en cas d'urgence, directement dans les maisonnettes de la mood family.

Le matin, il arrivait fréquemment qu'on distingue à l'horizon la mood verte qui virevoltait pour aller chercher une création chez un lutin, ou un matériau dont elles avaient besoin, dans les bois du Jura. Elle allait bien sûr aussi dans l'atelier discrètement créé dans un endroit improbable de la plaine de l'Orbe... 

Des fois, elles partaient ensemble avec leur mood verte à la montagne pour une jolie fête, où elles apportaient des cadeaux, le sourire qui se lisait jusque sous leur bonnet (elles aiment bien les bonnets chauds, si jamais) tellement elles adoraient être là avec des gens passionnés, comme elles!

Leur mood verte, elle était magique, on aurait cru qu'elle pouvait même traverser des rivières, braver le blizzard, ou encore les tempêtes de sable... Une sacrée aventure cette mood verte, vraiment 😂 quelle farceuse aussi... Et puis un jour il a fallu lui dire au revoir, mais elles rigolent encore des farces qu'elle leur a fait 😂.

Alors si vous aussi, vous l'avez vu passer, cette mood verte, vous nous dites ? 

Les fées, elles sont toujours aussi folles, et ce qui est rigolo, c'est que maintenant on voit plein de moodinettes qui virevoltent par monts et par vaux, avec notre mood family dedans. Si vous en voyez une, dites lui coucou ! 

Joyeux anniversaire petit anneau magique, et merci à nos deux fées de rendre cette jolie histoire possible.

 Lutinetrotter

Le message caché

3. décembre

Tout est mouvement permanent : nos émotions, le temps, les aléas de la vie, les saisons, la pluie et le beau temps… Ainsi va la vie, qui nous berce tout le long de notre existence. Cette vie qui nous fait vivre des montagnes russes ; des ascenseurs émotionnels, des hauts et des bas. Comment ne pas perdre pied et garder le cap quand la vie nous en fait voir de toutes les couleurs ?

Tout d’abord il y a la famille, le amis, mais il y a les petits événements annuels comme Noël par exemple. Je vais vous raconter l’histoire d’un message gravé dans une bague offerte un soir de Noël. Et si ce message était gravé dans votre mood…

Jeremy est un jeune entrepreneur, la 40aine dynamique. Un soir, il consulte son conseil d’administration avec une question un peu personnelle.

 

« Je me fais faire une très belle bague pour mon Noël, sertie d’un diamant magnifique. Je voudrais y faire cacher, à l’intérieur, un message qui me serait utile dans une situation désespérée. Il doit être très court afin qu’il puisse se cacher.»

Les collaborateurs de Jeremy devaient trouver un message de pas plus de deux ou trois mots, qui puisse l’aider dans une situation désespérée…Ils réfléchirent, mais ne purent rien trouver.

Pourtant Jeremy avait déjà choisi sa bague, il ne manquait plus que le fameux message et le soir de Noël approchait.

Un soir, l’homme de ménage de son entreprise passa la tête dans l’embrasure de la porte de Jeremy et lui dit:

« Je ne suis pas un sage, ni un savant, ni un érudit ; mais je connais le message – car il n’y en a qu’un. Personne parmi tes collaborateurs ne peut te le donner, seul un être réalisé peut te le confier. « 

Alors l’homme pris un stylo sur le bureau de Jeremy, un petit bout de papier et griffonna quelques chose. Il plia le papier pour que celui si puisse ce cacher dans la bague de son patron.

«Ne le lis pas. Garde-le caché dans la bague. Ne l’ouvre que lorsque tout le reste aura échoué, quand il n’y aura plus aucun espoir. »

Malheureusement l’entrepreneur rencontra rapidement des difficultés, la vie à parfois des hauts et des bas. Il s’est battu pour sauver son entreprise, pour ne pas voir s’écrouler son monde. Mais il se retrouva très vite au bord d’un immense gouffre.

Soudain il se souvint de la bague. Il l’ouvrit, sortit le papier sur lequel était écrit un petit message d’une immense valeur ; C’était tout simplement :« Ceci aussi passera ».

Il replia le papier, le remit dans la bague, rassembla à nouveau toute son énergie et sa volonté et reconquit son royaume. 

2 ans après, Le jour Noël, Jeremy avait pu réouvrir son entreprise, il avait réengagé son personnel. Il en était fier. Il organisa donc une grande fête, de la musique, un sapin, des présents, de la danse…

Invité à la fête son homme de ménage lui dit: «C’est encore le bon moment de relire ton message. »

Intrigué par cette proposition car il était victorieux, Jeremy enleva sa bague et regarda à l’intérieur, il avait fait gravé le message sur le bijou: « ceci aussi passera.» Et soudain il ressenti un grand vide au milieu de la foule triomphante, qui faisait le fête et dansait…Mais sa fierté avait disparu. Tout passe.

 

L’homme de ménage s’assied près de lui et lui glissa un dernier conseil: « Souviens-toi, tout passe. Toi seul subsistes ; tu demeures à jamais en tant que témoin. » Tout passe, mais toi tu es la réalité, tout le reste n’est qu’un rêve. De beaux rêves, des cauchemars…Peu importe, ce qui importe c’est celui qui est conscient du rêve.

Et toi quel message graverais-tu dans ta mood?

Mumu Lutine

 

Pour Maman ❤️

2. décembre

 ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

🎶 Demain c’est Noël! 🎶 C’est papa qui l’a dit 🎶 Voici des fleurs pour couronner ta tête 🎶 Un doux baiser.... 🎶
Emilie, cachée dans sa chambre, répète à voix basse sa petite chanson. Planté devant elle, Petit-Louis la regarde : 
"Qu'est-ce que tu fais ?
- Chuut, tais-toi, c'est une surprise pour maman.
- Une surprise pour maman ?
- Ben, oui, Noël c'est demain!
- Oh, j'ai pas de surprise moi, je peux chanter avec toi ?
- Ah, non, c'est mon cadeau, trouve autre chose !
- Mais quoi ?
- Je sais pas...Quelque chose d'unique, de précieux ...
- C'est quoi, précieux ?
- C'est une chose très chère, très importante...Vas-t'en maintenant, je dois encore m'entraîner..."

Petit-Louis s'éloigne prudemment : Emilie, il ne vaut mieux pas l'énerver. Alors, il va voir papa dans son bureau, qui est occupé à scanner des images sur son nouvel ordinateur.
"Papa ?... Papa ! "
Un grognement distrait répond à Petit-Louis. 

"Papa, c'est vrai que c'est Noël ?
- Oui, oui!
- Tout le monde fait un cadeau ?
- Oui.
- Toi, papa, tu fais quoi comme cadeau à maman ?"

Papa attrape Petit-Louis et l'installe sur ses genoux :
"Regarde, je prends des photos de maman, de toi, d'Emilie, je les mets dans l'ordinateur et je les arrange avec des fleurs, des coquillages, des bateaux. J'ai déjà trois images, ensuite, je les imprimerai et je les mettrai dans des cadres. Comme ça, maman nous aura toujours avec elle... "
- Ca, c'est un beau cadeau !
- Regarde, la fleur, là, clique, je l'emmène...Ici ! Clique.
- Je peux essayer ?...
- Avec moi, là, voilà, la photo quand tu étais bébé, clique, je t'emmène...Près de maman, clique... Hé, qu'est-ce qui se passe ?"

Tout d'un coup, la belle image avec les têtes de maman et de bébé-Louis, le beau cadeau de papa enguirlandé de jolies fleurs...Pfffuit, disparu ! L'écran est vide... 
"Attend, je vais la retrouver." Rassure papa.

Il cherche, joue avec la souris, la fait danser dans tous les sens et clique nerveusement...
"Elles sont où, papa, nos têtes ?
- Attend, attend, Louis, je ne les retrouve pas.
- Ah, bon, elles sont perdues ?
- Ne parle pas de malheur, j'y ai déjà passé trois heures...C'est forcément là, quelque part.... Bon, laisse-moi, j'ai besoin d'être tranquille...Allez !" Dit papa en reposant Petit-Louis sur le sol.

Petit-Louis s'éloigne tristement, en traînant des pieds...
" Quel cadeau je vais faire à maman ? ... Un beau dessin ?...Non ! Le cadeau de papa, c'est un peu comme un dessin, en mieux, et puis, elle en a déjà plein dans la cuisine, des dessins de moi, c'est pas " précieux "...

Tout le jour, Petit-Louis cherche et cherche, tourne et tourne, rien n'est assez bien, rien n'est assez beau pour maman. 

Alors cet après-midi là, il attrape sa tirelire, il la secoue pour faire sortir toutes les petites pièces par la fente du cochonnet. Il n’y a pas beaucoup de sous pense-t-il… Il était triste Petit-Louis…

A l’heure du goûter, il se rend chez son grand-père et à l’oreille, lui glisse un petit mot. Papy tout ému, promet de ramener Petit-Louis en fin de journée et tous les deux s’éclipsent. Main dans la main, les deux compères traversent la ville et arrivent devant une boutique.

Regarde! Papy c’est là! C’est ici que maman vient toujours chercher des bagues. Et moi je dois lui offrir un cadeau précieux.
"Emilie a raison, se dit-il, je suis trop petit, trop petit pour tout !" Dis Papy tu crois que j’aurais assez de sous?

Petit-Louis pousse la porte de la boutique de toutes ses forces et vient se planter devant le comptoir. Il pose une montagne de petites pièces devant la vendeuse.


"Je voulais...sniff...faire...un beau cadeau...pour Noël à ma maman » voici tous mes sous, tu me donnes une bague. Je la voudrais rouge avec des coeurs parce que j’aime ma maman de ton mon coeur. »

Papy fait un petit signe de la tête à la vendeuse en signe de connivence. Il est tellement touchant ce petit bonhomme! 

Viens on va voir si les lutins ont fabriqué un bel addon rouge avec des coeurs. Et là… Les yeux du petit garçon s’illuminent! Il est là son cadeau de Noël, il est là! Regarde Papy! Regarde!

Quand soudain, le sourire de Petit-Louis s’assombrit…. Mais j’ai assez de sous Madame?

La vendeuse retourne derrière son comptoir, et compte une par une les petites pièces de Petit-Louis. « 1, 2, 3, beaucoup! Oui mon petit coeur tu as assez de sous pour offrir ce beau cadeau à ta maman. »

Petit-Louis éclate de joie et saute dans les bras de son Grand-Père. « Tu vois je suis pas trop petit, trop petit pour tout! »

Sur le chemin du retour l’enfant confie à son grand-Père. « Je sais que mon cadeau n’est pas vraiment précieux, qu’il y a pas des diamants, qu’il ne brille pas. Mais je voulais vraiment faire un cadeau à Maman. »

Le soir de Noël est enfin là, Emilie conte sa poésie, papa a enfin réussi à terminer son cadre familial. Au tour de Petit-Louis d’offrir son présent heureux mais à la fois triste de ne pas avoir réussi à lui offrir le plus précieux de cadeau.

Et quel ne fut pas la surprise de petit homme quand sa maman le serre dans ses bras en lui disant "Oh, mon Loulou, mais c'est TOI, mon plus beau cadeau, mon cadeau le PLUS PRECIEUX."

Alors, à travers ses larmes qui sèchent déjà, Petit-Louis sourit en serrant très fort mais alors, très, très fort maman ❤️

Mumu Lutine

 

 

La petite fille aux boîtes aux lettres - conte #1

1.décembre

Il était une fois… 

Nous restions là, dans nos chaumières, chaque soir, à attendre cette enveloppe qui, demain, devait apporter un brin d’évasion, de douceur, de rêves.. On aurait tant voulu sortir la chercher, mais enfin… Il nous fallait rester cloîtrés. 

 

Et puis un jour, les fées demandèrent à cette petite fille si, après sa journée de travail, elle pouvait les aider à livrer les trésors à la mood family qui habitaient à quelques pas de là. « C’est peut être rien, mais ça veut dire beaucoup » glissa une petite fée qui lui tendit quelques paquets. 

La petite fille partit le premier jour avec les enveloppes dans une grande boite grise, bien sûr elle devait veiller à ne pas trainer car ensuite elle devait retourner à l’atelier. 

Oh non le paquet est trop gros pour passer par la fente de la boite ! Elle sonna à la porte, elle s’éloigna un peu pour ne pas effrayer la vieille dame qui lui ouvrit, la peur dans les yeux. « je vous ai juste déposé ici un coli des fées car il était trop gros pour…. » la porte se referma aussi tôt sans lui laisser terminer la phrase… Ouf, l’enveloppe était dans les mains de la dame.

Bon vite, au suivant ! La nuit tombait. 

Après quelques kilomètres parcourus, la petite fille était si heureuse d’avoir pu amener un peu de rêves à elle, à lui, et se réjouissait déjà de repartir le lendemain…

Le jour suivant, les fées lui donnent quelques paquets et la petite fille leur dit «  et celui-ci, je pourrais l’amener aussi non ? Et celui ci aussi ! » C’est ainsi qu’elle repartit en tournée avec le double d’enveloppes.

Remplie de joie à l’idée de rendre tous ces clients heureux, elle se trouva pourtant face à une porte close. Il fallait un code pour entrer. Comment faire ? Ni une ni deux, elle écrit un mot à la dame en lui demandant le code, et s’empresse de poursuivre sa tournée. A quelques kilomètres d elà, même scénario. L’accès aux boîtes est fermé. Hop, elle se dépêche d’écrire un message à cette nouvelle personne et continue sa tournée, la nuit tombe et il lui reste plusieurs enveloppes. Elle arrive dans ce magnifique quartier et… impossible de trouver le nom écrit sur l’enveloppe. Elle s’est peut être mariée? Ou vit-elle chez un ami? Bon, elle va trouver ! Elle repart bredouille avec des enveloppes non distribuées.

 

Le lendemain, son coeur bat fort à l’idée de découvrir les messages reçus. Sont ils agacés car ils n’ont pas trouvés leur enveloppe? Non au contraire, les messages sont si gentils, et elle y lit les infos qu’il lui manquaient alors… Quel Bonheur ! 

Elle se dépêche de repartir car elle doit retourner là où elle n’a pas pu déposer le trésor. Et INCROYABLE, une dame a laissé des chocolats à son attention…

Chaque jour le nombre d’enveloppes augmentaient. Chaque jour les kilomètres parcourus étaient de plus en plus grands. 

Et puis, un jour, tout s’arrêta. STOP. Comme si la « vie » reprenait son cours normal et pourtant la petite fille avait un pincement au coeur. Qu’allait devenir la dame aux chocolats? Et cette dame qui la saluait chaque jour depuis son balcon?

A quelque jours de Noël, la petite fille pense toujours à elles, et aimerait tant leur apporter une enveloppe juste pour le plaisir de recevoir en retour ce « merci pour la livraison de ce trésor magnifique! » et imaginer les étoiles dans leurs yeux.